Il y a une alternative à X.
Il y a une alternative à Facebook.
Il y une alternative à Instagram.
Ni Elon Musk, ni Mark Zuckerberg ne doivent devenir les vecteurs de nos pensées. Et surtout nous avons les moyens -et vous les avez- de nous [vous]libérer de cette emprise.
Les mêmes pouvoirs existent ici en Europe et en France : Vincent Bolloré et Bernard Arnault dominent et se partagent le monde de l'édition et des médias. Nous sommes en capacité d'ignorer et surtout de les combattre dans leur volonté de nous dominer mentalement.
Je n'ai aucun compte sur ces réseaux sociaux. On peut s'en passer. On peut survivre : c'est tout à fait possible.
On peut lire des livres sans passer par des éditeurs dominants dont la rapacité menace notre cerveau.
Les médias qui se revendiquent indépendants ou les partis politiques, les associations et les syndicats qui se veulent les contrepoids de cette synarchie doivent prendre conscience que le simple fait d'utiliser les acronymes, les logos, les initiales ou tout simplement les noms de ces entreprises contribuent à diffuser leur poison.
Les GAFAM, les groupes Chinois ou d'ailleurs (les capitaux n'ayant pas d'odeur) sont désormais les nouveaux leviers destinés à assurer le pouvoir à Trump, à Poutine, à Xi Jinping et chez nous à Macron ou le RN.
Qu'ils s'appellent, Blue Sky Social, Mastodon, Diaspora, Minds ou d'autres, tout un chacun peut faire son choix. Il est temps d'intégrer dans les programmes politiques ou les revendications sociales, l'émancipation intellectuelle et l'utilisation par les institutions d'outils où les citoyens et les salariés peuvent et doivent être assurés de ne pas être les pigeons de service et surtout de comprendre l'hypocrisie qui consiste à dénoncer ces acteurs mais sans passer à l'acte en les éliminant de nos outils informatiques. C'est possible, c'est faisable et c'est souhaitable.