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Billet de blog 4 février 2025

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Comment l'avenir se dessinera sans l'unité de la gauche ?

Le sectarisme et la trahison n'ont jamais servi la gauche

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Nul ne peut ignorer que c'est bien le MODEM et le PS qui à la lecture de la récente séquence politique, démontrent l'absurdité de nos institutions.

Explication. Avec 33 députés et 12 000 adhérents (c'est fort maigre), le MODEM détient (provisoirement) les clés de la politique libérale de Macron. Quant au Parti Socialiste, ce sont 66 députés et 50 000 adhérents qui viennent de décider une suspension (une rupture ?) de l'alliance du NFP.

L'ironie de l'Histoire, c'est que ce sont ces deux formations politiques qui permettent au RN avec 116 députés de voir sa politique migratoire et sécuritaire s'accomplir sans recours à une censure.

Cette même Histoire retiendra que nos institutions permettent la désignation par deux fois de responsables politiques issus de formation minoritaires. Dès lors pourquoi ne pas imaginer un futur premier ministre issu du PS ? L'imagination est au pouvoir.

Existe-t-il dans le monde un pays qualifié de démocratie avancée où ce sont les perdants qui s'arrogent le droit de gouverner un pays et surtout de taire l'expression populaire exprimée dans les urnes ?

Nul part, si ce n'est dans les voyoucraties, les dictatures, les autocraties, les théocraties, bref dans les égouts du monde contemporain.

Pour autant les adhérents du PS doivent se poser une question : pourquoi en arriver là ? Comme il a été suggéré dans de précédents billets, il eut fallut exiger des formations participants au NFP un cadre imposant un mandat à toute démarche visant à la négociation avec Macron sous l'autorité d'un Directoire.

La confrontation entre LFI et le PS voulu et provoquée afin justement d'initier une rupture, a été le talon d'Achille de la gauche. Inutile aujourd'hui d'invectiver les uns et les autres car le plafond de verre de la gauche est de 30%.

La Ve République ne permet donc pas l'alternance et surtout la perspective d'une voie sectaire pour "prendre le pouvoir".

La droite "historique" (sociale et gaulliste) a disparu et les partis qui composent le prisme de la droite du macronisme au RN est incapable de proposer une démarche unitaire, c'est la vertu de la gauche et elle ne le saisi pas. Il n'est pas trop tard. Virons les Hollande et autres incapables de cette sociale démocratie vouée à servir la soupe à l'ultra libéralisme sans rejeter les électeurs de gauche même les moins écarlates. On ne peut pas gagner seuls.

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