Comme les 20 et 21 juin 1791, le pouvoir risque de tenter le tout pour le tout. Car cette nuit funeste pour la royauté fût au départ un plan ourdi par Louis XVI lui-même pour déclencher une contre révolution en rejoignant des troupes restées fidèles à la royauté à Montmédy. On connait la suite.
Le roi et sa famille n'allèrent pas plus loin que Varennes-en-Argonne où ils furent reconnus.
Aujourd'hui, après la chute de Barnier, la seule carte à jouer pour Macron reste Retailleau en attendant Bardella. L'essentiel pour Macron étant dans un premier temps de rester et surtout "d'habituer" le peuple à une droitisation du gouvernement vers son extrême limite...droitière.
Nonobstant cette stratégie machiavélique, Macron se met nu devant le peuple. Même avec 11 millions d'électeurs, le RN ne peut prendre le risque de provoquer un chaos social et populaire au cœur de l'Europe que l'ensemble des formations politiques ne remet plus en cause quant à son intégration et à sa perte de souveraineté sociale de la France dans l'Europe.
Lorsque les forces centrifuges auront débutées leur convergence pour procéder à un changement de pouvoir, Macron devra partir sinon fuir. Mais ses affidés seront prêts à tout pour abattre toute tentative de révolution sociale. Car c'est de cela qu'il s'agit.
Le tout est de savoir comment ce processus bouleversera le pouvoir. Sera-t-il assez puissant pour balayer ce vieux monde ? Les forces progressistes qui le compose seront-elles assez puissantes également pour empêcher l'extrême droite d'apposer sa marque sur une néo république réactionnaire ?
Si Macron s'en va, il faudra l'empêcher de revenir. La fuite à Varennes à commencé.
La gauche et toute la gauche est comptable du peuple, de tout le peuple.