Avant d'avoir investi -notamment- François Hollande au nom du NFP qui lors de son mandat refusait de recevoir le syndicat SOLIDAIRES, je m'étonne que ni rien ni personne n'ait proposé dans le programme du NFP un ensemble d'engagements politiques.
1°) abrogation de la loi travail
2°) avoir travaillé 15 ans dans la vie civile (la vrai vie !) avant tout mandat électif (pour obtenir un droit à pension équivalent à n'importe quel citoyen), cette mesure concernant toutes les sensibilités de la gauche...
3°) obligation de cotisations équivalentes pour tous les élus c'est à dire actuellement 43 annuités en attendant qu'ils se bougent le popotin pour revenir à une retraite à 37,5 ans de cotisation (soyons naïfs un instant)
4°) limitation du nombre de mandats (contrairement à une idée reçue, ceux-ci peuvent parfaitement être cumulés ainsi que leur cotisation).
5°) plafonnement des indemnités d'un élus à 2500 euros (revenus moyens en France) et suppression pour toutes les niches des élus de la sur-cotisation retraite, ce qui les obligera à faire leur boulot.
6°) supprimer les accords entre états qui autorise un parlementaire européen à n'ayant pas le nombre requis d'annuités à bénéficier des dispositions relatives à ces accords parfaitement iniques
7°) en cas de vote "barrage" obliger le bénéficiaire (qu'il soit de droite comme de gauche) à adopter le programme de l'adversaire c'est à dire ceci, car...
...ce dernier point est le cœur du problème et il permettra d'en finir avec cette aberration qui m'oblige à voter pour un candidat favorable à la réforme des retraites, à la réforme du Code Électoral en Nouvelle Calédonie (qui a embrasé ce territoire et qui a provoqué la mort de 8 personnes) à la Réforme de l'Assurance Chômage et à la Criminalisation des Gilets Jaunes ou aux Activistes écologistes.
Bien entendu, c'est réciproque : tout candidat LFI arrivé troisième doit accepter sans sourciller (comme moi je le fais en votant) le programme de l'adversaire.
Je suis un adversaire résolu du RN. Mais aussi de la Droite toute entière.
Je ne suis pas un mouton de Panurge. Pour lutter contre le RN, limitons déjà leur temps de parole avant qu'eux ne le fasse et battons nous pour des mesures en sociales à Paris, en Banlieue et en province la où le RN prospère et s’épanouit devant la misère et la pauvreté des Hommes. Ce n'est pas Place de la République que pousse l'espoir mais au fin fond des campagnes : un élu de province a besoin de moins de voix qu'un élu du 10e arrondissement et le combat est bien plus dur. Méditez cela.
Levons nous !
...car bientôt nous nous coucherons comme des serpillères.