Le désespoir est la dernière marque des perdants.
La nomination de Barnier pourrait en désespérer certains. Or c'est ce qui doit être le moteur du combat qui s'annonce.
J'avais indiqué dans un commentaire et dans plusieurs billets qu'il restait après le second tour des législatives une issue à cette mascarade que des millions de citoyens vivent depuis le 7 juillet. C'est la rue.
Les organisations syndicales si elles ne se regardent pas le nombril si elles renoncent (enfin !) à l'éternelle course à la gamelle peuvent jouer un rôle dans ce qui peut et qui devrait devenir le cours naturel de cette séquence politique.
Si pour le moment elle n'est qu'une "séquence", force sera de comprendre que cela se transformera immanquablement en une page d'Histoire pour le mouvement social.
Pour cela il est vital que l'ensemble de l'économie française fasse l'objet d'une pression par la totalité des corps sociaux (syndicats et associations) dans les semaines à venir. Inutile de se réfugier derrière son petit doigt nous sommes tous comptables de cet avenir qui nous est spolié par des crapules. La République qu'elle soit Ve ou demain VIe ne devra son salut qu'aux citoyens eux-mêmes.
C'est tout de suite.
C'est maintenant.