À la croisée des chemins entre une souveraineté naïvement proclamée et une obsession libérale, elle, bien encrée dans les fondements de l'Union Européenne, la France est incapable de dégager une perspective sociale et politique qui la projeterai dans ce siècle.
L'arrivée de Trump et son mépris pour les "valeurs" démocratique associé à une structure liée au techno féodalisme (Tesla, Amazon, Facebook et consorts) nous relègue à un continent de seconde zone.
Déjà, la droite (de Macron au RN), dévoile son jeu. La guerre en Ukraine devient l'argument de la bien-pensante bourgeoisie pour infliger le coup de grâce aux serfs que nous sommes en train de devenir.
Après avoir fait en sorte de pauperiser les actifs et les retraités, les premiers se verront bien visés par le recul de l'âge de la retraite et une durée de cotisation insupportable et pour les seconds (concomitamment avec les premiers) une diminution de l'offre de santé.
Car que veut la Commission Européenne ?
C'est payer le moins de pensions possible en Europe et les plus faibles possible.
C'était dans les "cartons" du livre Vert de la dite Commission depuis 5 ans.
Le désengagement des USA permet à Van der Leyen de passer à la vitesse supérieure : et le gouvernement de Bayrou y souscrira sans hésitation faisant de l'affaire Betharram un simple fait divers passé par pertes et profits.
Macron peut ainsi souffler sachant que le RN doit se faire petit entre ses soutiens à Trump et Poutine.
C'est l'heure de vérité pour la gauche : tergiverser sans fin ou reprendre la main.
Ses erreurs politiques et ses choix plus que discutables depuis la dissolution ne lui seront pas pardonnés.