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Billet de blog 9 décembre 2024

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Iront-ils à Canossa ?

L'excommunication de la gauche n'a pas été prononcée.

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Le PC puis les Verts ce lundi, après le PS vendredi. Que s'est-il vraiment dit à l'Elysée entre des partis membres d'une coalition électorale et le Président ?

Compromis ou pas, ceux qui "offriront" des offres de service à la Macronie ne mesurent pas le regard que portent leurs électeurs sur ces allées et venues. La droite, toute la droite ne fera pas elle de compromis avec la gauche. C'est à la gauche, toujours à la gauche de plier. Il n'y aura pas d'abrogation de la réforme des retraites.

Pour le dire autrement, la gauche ne doit pas faire acte de contrition. Macron, bien que chanoine du Latran, n'excommuniera pas la gauche ni ses leaders du paysage politique. Son pouvoir est fissuré et sa posture est précaire. Qu'importe que l'instabilité empêche le vote d'un budget. La France mérite mieux que des tractations d'épiciers. Nous avons les femmes et les hommes capables d'inverser le cours des évènements.

Si d'aventure des partis préféreraient implorer plutôt que de combattre, en quelques semaines le brasier qui couve deviendrait un véritable incendie.

Non la droite ne veut pas de la gauche. Tout est à perdre. L'aventure gouvernementale proposée par Macron est un leurre pour masquer sa volonté d'aller jusqu'au bout de son mandat en grillant tous ses adversaires. Il a peur d'être chassé. Alors il devient le chasseur. Le PC, les Verts et le PS savent d'ors et déjà que leur survie électorale passe par une élection présidentielle anticipée et qui leur est possible de proposer une candidature unique. La Ve République et la future (nouvelle) dissolution favorisent et favoriseront toujours les partis de droite dont le RN est l'ossature principale.

Aller à Canossa, pour quoi faire ? c'est la continuité de l'humiliation dont a usé et abusé Macron lorsqu'il a reçu Lucie Castets en juillet dernier. Traitée comme une simple candidate par un directeur des ressources humaines, il a détourné le sens d'un résultat démocratique par son mépris du peuple. Inutile de revenir pour la soupe. Elle est froide.

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