Les nervis d'extrême droite se frottent déjà les mains.
Nonobstant le fait que le chef de l'État ait décidé une dissolution conformément à ses prérogatives régaliennes, l'extrême droite se voit confortée dans son intégration au sein de l'arc républicain .
Le 12 novembre 2023, Le RN a participé à la marche contre l'antisémitisme sans avoir été chassé par les responsables politiques présents et sans que cela ait indisposé les représentants des cultes présents.
Une honte et une tache indélébile sur le drapeau de la République Française. C'est un retour en tapinois du marechalisme (sans aucun jeu de mots) et de la France réactionnaire.
40 millions de français n'ont pas voté pour l'extrême droite.
Au nom des 9 millions d'électeurs qui vomissent l'héritage universaliste de la République, le Président a dissous une assemblée nationale sans majorité et donc ingouvernable. La France n'est pas la Belgique. On ne peut pas y gérer les "affaires courantes" jusqu'à la prochaine présidentielle.
Le 12 novembre, une partie de la représentation nationale a été exclue de cette marche au nom de ce même arc républicain. L'hommage national à Robert Badinter le 14 février 2024 a fait l'objet de la même exclusion pour les mêmes motifs.
Une seconde faute, lourde de conséquences.
Aujourd'hui, le mouvement social et donc toutes les organisations syndicales doivent se lever, combattre et lutter par tous les moyens pour abattre cette Hydre définitivement et doivent donc rejoindre sans état d'âme le corpus républicain.
C'est l'unique perspective possible. Car il est minuit en Europe et surtout en France.
Obéir c'est trahir
Désobéir c'est servir.