La toute dernière révélation de Mediapart dans l'affaire Betharram ouvre une nouvelle facette jusqu'à maintenant (volontairement) ignoré par la classe politique de gauche comme de droite :
"[...]chacune de ces subventions a été soumise au vote des élu·es à la suite de la présentation d’un rapport par François Bayrou en personne, qui a aussi signé les délibérations en tant que président de la collectivité." (extrait de l'article)
Il serait vivement conseillé aux élus locaux d'admettre leur erreur sinon leur faute d'avoir participé à un vote (dussent ils avoir votés"contre") sans avoir alerté les autorités compétentes à l'époque sur ces subventions pour une école visée par des soupçons ou des alertes de violences sexuelles sur des mineurs.
Nous ne sommes certes pas dans une perspective de jury médiatique dans ce blog et j'ignore ce qui a motivé pour les uns leur vote approuvant cette subvention et pour les autres leur mutisme.
Ce qui est certain en revanche, c'est que ces élus seront immanquablement connus si d'aventure cette triste affaire provoque un séisme politique plus que probable.
Pour le moment la géopolitique domine la séquence médiatique actuelle. Involontairement, Trump, Poutine, Zelensky et Macron font office de dérivatifs à l'ennuyeuse actualités nationale (pas pour les citoyens). Ça ne durera pas. Ni LCI, ni BFM ni France Info ne pourrons ignorer cela.
C'est donc les moulinets du Président qui masquent une réalité cynique et insupportable pour ceux qui furent des enfants et qui sont devenus pour certains des adultes aux vies gâchées par la médiocrité des politiques de l'époque et du présent.
Comme je l'ai déjà souligné, la censure de ce gouvernement indigne et incapable ne viendra pas d'une opposition visiblement plus occupée à régler ses problèmes d'égos qu'à combattre, mais d'un peuple dont le sens commun chassera les derniers oripeaux d'une Ve République branlante... Être englué dans des postures de salons ne signifie pas être sourd à la menace qui gronde.
Le RN, toujours en embuscade, ne se privera pas le moment voulu d'exploiter cette ignominie : aux élus décidés à rompre cette omerta et à combattre ce pouvoir d'empêcher cette conclusion.