"Le quotidien espagnol La Vanguardia cesse de publier sur X, devenu « un réseau de désinformation »"
Cette dépêche dont Médiapart lui-même (comme media de référence) se fait l'écho dans son "fil d'actualité" doit devenir l'électro-choc de tous les médias de référence en France ainsi que tous les acteurs institutionnels dont les corps intermédiaires : les syndicats, les partis politiques, les associations. Bref, c'est une prise de conscience dont MOI en tant qu'abonné et lecteurs mais aussi citoyen (je l'espère suffisamment éclairé !) j'attends qu'une réponse soit donnée. Une réponse qui cela va s'en dire soit dans la même veine. J'ai abordé déjà cette anomalie démocratique dans plusieurs billets avant le résultat des élections Américaines. Elon Musk ou Bolloré ou d'autres sont maintenant les maîtres d'une propagande dont nous sommes complices en utilisant leurs réseaux d'information sous quelque forme que ce soit.
Francisco Gonzales Ledesma, fût un immense écrivain Catalan mais surtout un grand Journaliste (Le J majuscule est de moi) au quotidien Barcelonais La Vanguardia.
Son héros récurent -l'inspecteur Mendez- n'avait rien à envier aux enquêtes de son illustre homologue Manuel Vasquez Montalban et son héros non moins célèbre, l'enquêteur privé Pépé Carvalho.
Pourquoi cette référence littéraire ? C'est pour mieux souligner l'importance de l'éthique et du respect de soi-même en tant que journaliste que nous devons saluer la décision de La Vanguardia. C'est sous Franco, que des journalistes espagnols opposés à la Dictature n'ont pas hésité dès les années 60 à relater les évènements qui ont ensanglantés ce pays pendant la guerre civile. Les romans de Ledesma, se lisent comme des livres d'histoire passionnant mais surtout évoquent cette collusion entre le pouvoir et la synarchie espagnole de l'après guerre. Il a été journaliste pendant cette période et à publié de magnifiques romans sur cette histoire.
Pourquoi Médiapart ne prends pas le même chemin que ses collègues hispaniques ? Décidément, en France la procrastination éditoriale est une occupation à plein temps. Il faut se déciller les yeux et engager un processus irréversible consistant à abandonner les supports médiatiques sociaux vecteurs de haines, de désinformation et de propagande à l'extrême droite.
J'en appelle aux abonnés, aux journalistes, à la Rédaction pour donner un signal fort afin de donner un exemple aux "institutionnels" cités plus haut et qui par frilosité ou par simple médiocrité se refusent à franchir ce pas salutaire.