Tandis qu'un ancien Président de la République est incarcéré à la Santé, les médias dominants font tous la une sur cet événement.
Quelle joie pour nous, citoyens de gauche et citoyens tout court ! Les magistrates (puisque ce sont justement des femmes) qui ont bravé les menaces de mort et la haine ambiante ont rendu la justice.
Pendant ce temps là, aveuglés par des considérations bassement électoralistes, des partis politiques se précipitent qui à Canossa pour implorer une miette que leur accorderaient Lecornu et Macron, qui à l'Assemblée pour supplier une alliance ou une union avec ceux là même qui abaissent continuellement le débat démocratique.
Le budget qui sera imposé aux français sera celui que Macron a décidé.
La couverture sociale, les retraites, les services publics, la taxe Zuckmann seront bels et bien sacrifiés sur l'autel des rendez-vous électoraux.
Sarkozy est le symptôme de ce pays malade de ses institutions et de celui qui les a conduits au désastre : Macron.
L'impunité de Bayrou dans l'affaire Betharam, Marine le Pen et sa condamnation pour manque de probité, Perdriau pour son chantage immonde et bientôt Dati vulgaire prototype produit du Sarkozysme qui se retrouvera devant le banc des prévenus.
Soit ce système continu vers un abyme qui conduira ce pays dans un cycle de violence, soit l'homme en charge de sa direction est chassé pour sauver ce qu'il reste de cette démocratie.