Les 30 juin et 7 juillet 2024, la France aura-t-elle basculée dans un puits sans fond ?
La raison a cédé la place à la panique et la peur, ici même dans ces colonnes. Si les forces de l'obscur et de la haine s'empare des leviers du pouvoir, il est grand temps -si ce n'est déjà envisagé par quelques uns- de se réveiller au lieu de discourir par appels communs que nombre d'électeurs...ne liront jamais.
Comme je l'ai déjà rappelé, le RN et Reconquête ont réuni 9 Millions de voix et non 48 Millions (nombre d'inscrits) aux dernières européennes.
En 2022 au second tour des élections législatives, le RN a réuni...3,5 Millions de suffrage...et 50% d’abstention.
Les ouvriers ou les personnes vivant avec moins de 1000 euro/mois de revenus ont été 1 Millions à voter pour eux et ne représente pas la majorité de leurs électeurs contrairement à une idée reçue (voir mes sources sur mes précédents billets de blogs) Cessons de taper sur les pauvres ou de les montrer du doigt à l'instar de certains responsables de gauche incapables d'assumer leur vacuité politique et philosophique et leur responsabilité dans ces échecs successifs.
Bardella -non content de cumuler des mandats électifs qui lui assurent revenus et futures pensions sans avoir travaillé de sa vie- représente la petite frappe d'extrême droite pour lequel interviewers de toutes sortes sont prêts à se vautrer dans la veulerie et la lâcheté par paresse professionnelle.
Les organisations syndicales faute d'avoir des relais fiables dans la classe politique, devront dès le 8 juillet s'organiser (c'est leur fondement et leur raison d'être) pour combattre le facho-libéralisme qui s'annonce et le futur gouvernement représentant un arc républicain du Macronisme à l'extrême-droite.
Si nous en sommes là, c'est par démission collective et par cécité. Nos enfants nous tiendrons comptables non seulement de l'environnement dégradé que nous leur léguons mais de notre perte de conscience sociale qui nous aura menée à une faillite collective mortifère.
Les guerres civiles ont toujours débuté par un vide. Nous approchons du vide