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Billet de blog 26 avril 2025

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Gaza

Pour construire un monde où les criminels de guerre soient traduits devant les tribunaux

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce billet aurait pu s'intituler "Gaza et la Cisjordanie" mais le simple mot de "Gaza" résume à lui seul la catastrophe qui continue encore et encore depuis octobre 2023.

50 000 morts. À lui seul ce chiffre sidère par sa brutalité, son ignominie et la sidération qu'il provoque.

Le Hamas en ayant provoqué la mort de 1500 israéliens n'a pas compris que la portée du massacre du 7 octobre 2023 a été le point de non retour d'une situation déjà désespérée depuis...1948. Mais ce faisant à fait débuter un processus nouveau sur la violence et la guerre.

L'absence de courage politique d'un pays comme la France qui devait être au côté des palestiniens au lieu de les ignorer et de les mépriser relève d'une médiocrité et d'une veulerie pour avoir soutenu contre le sens commun la violence de l’État Israélien.

Gaza est donc devenu le point d'orgue d'une nouvelle politique internationale qui concoure à écraser le faible au profit du fort. Par pur calcul et par mépris des règles humaines (je ne parle même pas des règles "humanitaires").

Netanyahou en est l'artisan au Moyen Orient comme Vladimir Poutine l'est en Ukraine comme Trump l'est en Amérique du Nord. On peut ajouter Xi Jinping en Chine avec toutes les minorités et toutes les formes d'opposition.

Ce cénacle de criminels se complait à se moquer et à violer les soi-disant valeurs que les supposées démocraties prétendent défendre.

Macron et une bonne partie de l'Union Européenne à l'exception notable de l'Espagne sont donc implicitement complice de cette barbarie.

Supposées démocraties et soi-disant valeurs car ces deux notions reposent sur l'émotion qui est suscitée par l'actualité et les images qui les accompagnent. Notre société reposant sur l’instantanéité et sur l'émotif.

Il faut aller en Afrique du Sud pour y trouver cette humanité qui nous fait défaut.

Sur l'action et les gestes rien. Aucun combat n'est mené. La mort de 50 000 êtres humains n'étant "valorisée" qu'à condition qu'elle  (la mort) soit le reflet d'une imagerie telle que nous voudrions la voir : 50 000 morts en Ukraine, ce n'est pas 50 000 morts dans la bande de Gaza.

C'est comme ça et cela nous révulse.

Gaza peu donc devenir la nouvelle définition du crime de guerre impuni car sans justice pour les bourreaux.

Conjuguons le mot Gaza sous toutes les latitudes, sous toutes les langues et sous toutes les couleurs de peau. 

Que le mot Gaza devienne comme d'autres mots l'articulation qui donne sens à toute formation politique face à ses électeurs, qui refuse de faiblir et combat les criminels de guerre où qu'ils soient. Sinon elle perdra les élections.

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