Le salaire de Catherine Gouillard -PDG de la RATP depuis 2017 en remplacement d'Elisabeth Bornes devenue ministre des transports- est passé de 400000 à 450000 euros brut annuel, soit :
100/400000x50000 = 12,5 % !
Pour autant, c'est le Ministère des Finances par le Décret n°2012-915 du 26 juillet 2012 qui contrôle et accorde les rémunérations des dirigeants des entreprises publiques.
Le rôle du Conseil d'Administration de la RATP est [de] délibérer sur les grandes orientations stratégiques, économiques, financières ou technologiques de l'entreprise, notamment le contrat avec l'Autorité organisatrice, le Plan d'Entreprise et les décisions dans le cadre du Contrat de Projets Etat-Région. (in Urban Planet-Groupe RATP , le site intranet dédié). Il en a donc été informé.
Au sein de ce Conseil on y trouve pêle-mêle des représentants de l’État, de la Ville de Paris, les représentants des usagers des transports (!) et des représentants élus des organisations syndicales (23 % de votants aux dernières élections de juillet 2019), bref un petit cénacle d'entre soi qui ne rend de compte à personne...et surtout pas aux salariés.
Le salaire de la PDG de la RATP atteint exactement le plafond maximum autorisé par ce fameux décret...450000 euros ! Merci qui ? Merci Macron.
Que ce soit le Conseil d'Administration (voir document) dont la composition laisse perplexe ou les représentants des organisations syndicales (voir le résultat des dernières élections sur le second document), le silence qui accompagne ce fait d'arme peu glorieux pour un Responsable d'une Entreprise Publique à vocation internationale et qui se prétend la "vitrine sociale" du plus important employeur d'Ile de France, ne manquera pas d'être à l'ordre du jour du prochain conflit qui débutera le 5 décembre prochain.
composition du conseil d'administration de la RATP résultat des élections au Conseil d'Administration de la RATP en juillet 2019