À coups de dénis, de mensonges et de menaces, le Premier Ministre et sa Ministre de l’Éducation Nationale se sont fourvoyés dans une boue, dans une fange que seuls les médiocres peuvent s’enorgueillir.
La pitoyable attitude du pouvoir à l'encontre de l'Affaire Bétharram n'a d'égale que la pitoyable attitude du PS en ne censurant pas ce gouvernement. Ces postures parallèles n'en sont pas moins comparables en termes de fautes politiques graves.
D'un côté un gouvernement qui protège une institution soupçonnée d'actes violents à l'égard d'enfants, de l'autre un parti politique qui s'enfonce dans la bêtise. Ce parti -le PS- a par la non censure du gouvernement conduit celui-ci a prolonger une situation vieille de 3 décennies qui protège des coupables et empêche cette triste mascarade de s'arrêter.
Quand comprendront-ils ? Les uns comme les autres ne voient que la censure institutionnelle sera bientôt une censure populaire des citoyens. Ce sera la meilleur réponse que pourront apporter les français à ce pays qui mérite mieux que l'abandon à une quasi mafia de cette République.
La désignation de Ferrand sous la bienveillance du RN avec la complicité d'un médiocre sénateur Vert absent pour congés le jour du vote démontre la médiocrité de cette séquence politique.
Nous en sommes là.
Si Bayrou tombe par l'Affaire Bétharram, ce ne sera que justice rendue par le sens commun du peuple. La censure institutionnelle ne deviendra alors qu'un vulgaire chiffon rouge agité devant la bête. Juste retour des choses...