Comment comprendre l'obstination de Macron et de sa clique de bons à rien ? Dans un précédent billet j'ai indiqué que ni le Président de la République, ni le Premier Ministre, ni l'Assemblée Nationale (cette dernière je l'ajoute aux deux précédents) ne céderons quoi que ce soit au peuple de gauche.
Je précise bien "peuple de gauche" et non la gauche.
La nuance est importante car une bonne partie de la gauche parlementaire nie la réalité actuelle et en fait a choisi de l'ignorer délibérément. Celle-ci repose sur une détermination à voter un budget pour 2026 quoiqu'il en coute pour reprendre la terminologie du Macronisme.
La droite parlementaire dont l'éventail débute au PS pour finir au RN a décidé d'en finir avec ce "peuple de gauche"...quoiqu'il en coute.
C'est le premier objectif. Il est purement ancré dans la haine sociale voir dans une volonté de réduire électoralement les citoyens qui auraient la mauvaise idée de vouloir changer leur vie. Le résultat des urnes n'a que peu d'importance. La forte participation aux dernières législatives et la nomination de chefs de gouvernements à des groupes parlementaires inférieurs à 100 députés le prouve.
Le deuxième objectif (lié au premier) est de faire voter un budget. Non pour complaire aux agences de notations mais bien sabrer dans les dépenses sociales et favoriser une haute bourgeoisie revancharde dont la seule crainte est de voir les partageux prendre le pouvoir. La Commission Européenne est d'une certaine façon le bouclier du Macronisme, son alibi et son meilleur allié.
Le troisième objectif est bien de créer une oligarchie mondiale capable de gouverner en lieu et place des choix électoraux. Le techno-féodalisme en est l'expression la plus aboutie. À travers le monde, cette oligarchie gouverne déjà et ce ne sont pas des citoyens indisciplinés prêts à arrêter le travail ou à manifester qui les détourneront de cela.
La course à l’échalote, c'est à dire à la Présidentielle ressemble désormais à une parade ou à un Carnaval. La gauche parlementaire semble réduite à une philosophie d'épicier : Que me vends-tu ? Combien es-tu prêt à mettre sur la table ?
Les 43 Milliards ou plus d'économie qui étaient le motif du départ de Bayrou n'en étaient pas un. Ces 43 Milliards seront bels et biens pris dans nos poches. Le but est de faire de la France une sous-économie de main d’œuvre bon marché. Les retraités seront des pensionnés bas de gamme et dont l'espérance de vie sera à l'aune de ces choix budgétaires mortifères. Les jeunes seront (voir le sont déjà) les serfs de cette société où leur qualification servira à engraisser ce système.
C'est pourquoi, l'illusion entretenue sur de prétendues concessions se heurtera au mur de la réalité : l'internationale de la richesse. Les concessions seront celles que feront les citoyens et personne d'autre. Nous travaillerons plus longtemps avec de petits salaires. Quant aux retraités, soyons en certains, se verront à leur tour rabaissés à l'état de miséreux. Pas d'inquiétude pour la consommation dont les produits finis sont et seront toujours manufacturés dans des pays encore plus pauvres que les futurs pauvres que nous seront. Consommez pauvres, vivez pauvres et mourrez pauvres.