De Michel Barnier au vrai visage des droites françaises actuelles

Michel Barnier Premier ministre parce qu'il ne risque pas d'être renversé par une motion de censure du Rassemblement National ! Quelle tristesse...

Je ne sais pas si la droite creuse ainsi sa tombe.

En revanche, point de doute que les états majors des droites françaises actuelles exhibent ainsi leur vrai visage actuel : compatibles de bout en bout, des soit disants centres macroniste et modemiste, qui se revendiquent humanistes, à la droite nationaliste (ce qui n'a rien à voir avec le patriotisme de gauche qui est le mien !), identitaire, sécuritaire et liberticide, qui se prétends proche de nous, proche du peuple.

La droite nationaliste et identitaire qui se prétends proche de nous, proche du peuple, affiche ainsi son acoquinage avec l'ultralibéralisme, et certaines formes de libertarisme, qui, ensemble, détricotent sans cesse les cohésions sociales.

Les soi-disant centristes affichent ainsi sans honte leur capacité à piétiner les valeurs humanistes qu'ils prétendent avoir... pourvu que les soit disant intérêts économiques de la Nation - en fait, ceux des multinationales, de la puissance américaine et de ses valets, ainsi que ceux des ultra-riches soient préservés.
Je suis curieux de savoir ce que vont faire certains ténors du socialisme qui, soit, ont vendues leur âme au libéralisme économique, soit se sont fait bourrés le mou par lui depuis des lustres, vont faire. Je pense à des gars comme Walls & cie...
Je suis curieux de savoir aussi ce que vont faire les militants sincères de centre droit et centre gauche : vont-ils ouvrir les yeux, comme j'éprouve la sensation de l'avoir fait il y a un certain temps concernant les vessies que l'on me faisait prendre pour des lanternes !

Ou vont-ils, encore, et encore - comme je l'ai fait moi-même pendant longtemps ! - se laisser bourrer le mou, au nom des soi-disant besoins d'une "real politik" qui n'a de réelle que les croupières qu'elle taille sans cesse dans la justice sociale, et dans le respect des sans noms que nous sommes, à peu près tous autant que nous sommes.