[…] Aux évidents messages d’un Jules Verne initié visionnaire, ajoutons que les noms Sam et Sib sont les 3 premières lettres (3+3) de "same" et "sibling", en anglais qui signifient respectivement "identique" et "ayant un lien de parenté, par extension de fraternité". La similitude et la parenté renvoient à l'homme, fait à l'image de Dieu, renvoient au miroir, à l'image. Le texte faisant de nombreuses références à l'immersion, guidée par les 2 frères (l'image en réflexion), on peut y voir le dessin d'un monde virtuel. D'autant plus équivoque avec ce "panorama très varié, dont les yeux ne se détachaient pas sans peine". Mais plutôt que de voir l’ordinateur du futur, J.Verne n'aurait-il pas perçu la trame de ce que nous tenons pour le monde réel ?
Quant à Aristobulus Ursiclos, son nom "fait le tour", comme lui s'entend à faire le tour de tous les sujets de science qu'il aborde. De A à U, le champ (chant) des voyelles, qui font résonner les chakras, il l'exprime en résumé dans ses initiales, comme "en aperçu", sans lui donner toute sa mesure. Pour le reste de son nom, les voyelles sont chacune saucissonnées entre les lettres d'autorité. Une manquante, le E, la cinquième, qui symbolise l'accompagnement de l'homme par Dieu pendant son voyage.
La 1ère et la dernière voyelles pour initiales, pensant qu'englober permet de s'approprier. Comme lorsque Verne réduit 15 jours de fête de la lumière à leurs dates de début et de fin, qui se suffisent pour se penser "admirables". Aristobulus a la technique, il a la science, mais il n'a pas l'alchimie. Il n'a pas le liant, il n'a pas le coeur d'Hélène. Son nom exprime l'orbite lointaine, l'astre déconnecté. Aristo but l'usure s'y clot. La course circulaire de ce personnage est néanmoins inscrite à l'intérieur d'une autre course circulaire, celle-là à 2 atomes, Hélène et Olivier. Ursiclos est finalement en lien, pendant d'Olivier par l'action d'Hélène. Ursiclos est la partie, Olivier est le tout.
Un texte où tout est double et dépendant (personnalité double d'Hélène, les décors, les eaux, les animaux en miroir, l'écho...) ; en fait, un univers où tout se définit par rapport à un autre ; finalement un monde limité, totalement hermétique.
Un non-lieu ou un terrain de jeu ?