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Il est de plus en plus évident, du moins pour ceux et celles qui n'ont pas encore été cognitivement lobotomisés par l'indigence dominante du néolibéralisme, que le fascisme est en train de s'affirmer comme la pensée résurgente du monde moderne. Et tandis que tombent les masques du coronavirus, il tombe aussi le masque du fascisme; et il s précipite à vive allure et à bras le corps sur la vie des Russes, comme si les faucons de l'indigence, les fossoyeurs de l'humanité avaient compris que la décroissance mondiale voulue en haut lieu de la finance internationale avait plus de chance d'aboutir par un impensé nucléaire provoqué que par l'impensé sanitaire expérimenté depuis bientôt 3 ans.
L'évidence s'affirme encore davantage quand on regarde la soumission totale de la pensée culturelle européenne face aux injonctions de la censure. Les mêmes qui imposent aux autres leur enfumage démocratique sur le pluralisme des idées, sur le respect des opinions minoritaires sont les mêmes qui recourent aux injures racistes, à la censure et aux méthodes de la bonne vieille dictature pour imposer leurs conceptions à sens unique. Conceptions ô souvent combien iniques ! A part sur le site du Grand Soir où l'on débat ouvertement sur le manipulations de l'opinion dans cette virulence contre la Russie de Poutine ( espérons que les censeurs et les inquisiteurs de la pensée n'y verront pas là un hommage démocratique à Poutine), et peut-être aussi dans quelques rares médias dissidents, il n'y a que Le Monde Diplomatique qui ose dire qu'en Ukraine, ce ne sont pas tous des enfants de chœur, et qu'il y a un vrai foyer de néo nazis sur lequel se structure sans doute le visage du monde de demain.
J'avais annoncé, dès 2016, que le temps de l'indigence pour tous était venu, le Coronavirus n'a été que la phase d'expérimentation de la dictature invisible de ce monde d'après qui se veut anti-genre, anti humanisme et anti nature. Mais certains n'ont pas voulu y croire. Et voilà que la mécanique s'est emballée pour rejouer l'hymne de l'homme augmenté : ce ne sera plus l'Aryen pur, mais "L'Européen de culture" qui ne ressemble pas aux immondes Arabo Syriens et aux sales Nègres d'Afrique. Je reprends la pensée émise (en remplissant les suspensifs laissés à dessein par leurs auteurs) ouvertement sur des chaines françaises (voir image d'illustration) par des gens qui ne s’embarrassent plus de scrupules pour étaler leur fascisme.
Non, il n'y a rien de nouveau sous le soleil de la démocratie du dollar, de la pensée unique et du droit exclusif à détenir tous les monopoles pour contraindre et déshumaniser les autres. Ce n'est qu'une résurgence des temps barbares, le capitalisme sauvage revient à ses fondements structurants, comme toujours, chaque fois qu'il n'a plus de réponse pour masquer ses impostures. Je termine ce qui aurait pu être un article, si j'étais certain qu'il serait publié, et non censuré, pour dire que chaque fois qu'une idée est obligée de recourir aux injures racistes et de se parer de censure pour s'imposer, c'est parcequ'elle repose sur des bases d'impostures et annonce une prochaine dictature. Quand tombe le masque du fascisme, c'est à voix nues que le racisme s’égrène sur les chaines médiatiques européennes.
Sale temps pour l'humain et l'humanité ! Manifestement, le temps des emmerdements prend forme et on n’est jamais ni trop prudent ni trop méfiant vis-à-vis de l'indigence.