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Je viens faire la promotion de mon dernier article pour insister sur le vrai sens du renouvellement du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH)par le Conseil de Sécurité de l’ONU.
Je crois que pour catastrophique que soit ce renouvellement, il constitue une brèche qui offre aux Haïtiens une meilleure vue sur le fonctionnement des agences internationales et sur le profil immonde des experts locaux et internationaux qui collaborent avec eux. Je sais que cette phrase fera tiquer beaucoup de lecteurs qui se sentiront viser par cette provocation. Mais c’est justement sur cet élément psychologique que tout se joue. Regardez combien unanimement l’opinion haïtienne a su comprendre que les échos d’une nomination de l’ex président Jean Bertrand Aristide relevaient d’une manipulation des fossoyeurs d’Haïti pour mettre dans la lumière ceux qui en retour seront contraints d’appliquer leurs injonctions pour mieux maintenir le pays dans son état transitoire invariant entre déshumanisation et encanaillement. Pourtant, la grande majorité de cette opinion refuse d’admettre que les prix littéraires, les distinctions académiques et honorifiques participent du même procédé. Dans tous les pays du Sud, la stratégie de l'Occident est la même : anoblir des cancres et des insignifiants pour les médiatiser et les propulser au sommet du leadership de ces pays, afin qu'ils exécutent ses injonctions les plus infamantes. Ainsi, ils deviennent les médiocres à succès qui enfument l’intelligence et empêchent d'autres possibles. Regardez la foule des doctorés, des lettrés, des diplômés, des cultivés qui en 12 ans se sont vautrés dans la souillure PHTK. Prenez le temps de consulter leur trajectoire, et vous verrez que tous et toutes ont été promus par l’occident à travers ses nombreuses tentacules notamment les ONG et les agences internationales.
En conséquence, Le renouvellement du mandat du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) consacre l'avènement d'un nouveau business de l'humanitaire : la fusion des ONG et des Gangs pour promouvoir la démocratie indigente que l'Occident expérimente pour les peuples au sud de la vie. Et pour sortir du piège de ces courants abyssaux qui l'entrainent dans les profondeurs de l'indigence, Haïti doit se réinventer loin des insignifiances de ses élites cultuelles et académiques en refusant de se soumettre aux diktats des experts obsolètes de la communauté internationale. Voilà la brèche vers laquelle doit se focaliser l’option pour le changement.
Ce texte qui en parle justement.
Bonne lecture.