En voyant au milieu de mon écran la petite icône-raccourci pour graver un CD, je pense à notre président. Pas à cause du "raccourci". Ni de l'icône. Si l'icône, c'est pas de sa faute, pauvre top-model.
C'est parce que Nicolas Sarkozy me fait de plus en plus penser à Néron dans Britannicus de Racine. Avec un petit côté Richard III quand il est en forme.
Je pense à sa maman. Quoiqu'elle ne se prénomme pas Agrippine, je la vois assez bien méditer cette fameuse tirade de la mère du tyran, prêt à tout, même mettre le feu à la Cité pour garder le pouvoir et se taper Junie :
" J'ai fait ce que j'ai pu ... Vous régnez, c'est assez.
Avec la liberté que vous m'avez ravie
Si vous le souhaitez, prenez encor ma vie,
Pourvu que par ma mort, tout le peuple irrité
Ne vous ravisse point ce qui m'a tant coûté".
C'est vrai, une Mère, ça aime tellement quand ses enfants réussissent. Le problème, c'est que quand il n'y a pas de papa pour construire un Surmoi et dire "Non, là tu abuses", le fils à maman considère que tous les moyens sont bons pour satisfaire ses désirs et son ego.
D'où l'expression "il vendrait sa mère pour..."
Amon avis, il faut qu'il se dépêche de la vendre, je sens que la demande baisse. Des fois, la Mère monte, mais là, elle est démontée.
Sa femme, en revanche, a encore une belle cote. Enfin, pour ceux qui sont victimes de l'esthétique des magazines. Ca court les rues. Même les champs. D'ailleurs la dernière a trouvé un acquéreur fort argenté qui a acheté rubis sur l'ongle. Il aurait même réalisé une plus-value.
La tentative de cession du fils à l'UMP des hauts de Seine est moins valorisante : moins 40% d'adhésions cette année. L'avaleur attend le nombre des années. (et la validation des jacky de l'expérience)
Tous en choeur pour 2012 : "Bonne chance mon Fils, mon Mari, mon Papa, mon Ex"...
"Honte à celle-là qui peut ânonner des chansons, quand Rome brûle !...
-Elle brûle tout-l'temps."