A propos de l'article de "Pour la Science.fr" sur la Vidéosurveillance, je voudrais ajouter un point de vue d'éclairagiste : Le problème s'est posé à peu près de la même façon à la charnière XIXe-XXe siècle à Paris, qu'on a sur-éclairé avec des lampes à arcs, ce qui lui a donné son nom de "Ville-Lumière". C'était pour lutter contre la délinquance des "apaches" et autres "casque d'or". Déjà les amoureux, et le jeune Jules Verne s'en plaignaient ("Paris au XXe siècle"). Cette surenchère de lumière n'a jamais fait baisser la délinquance, qui s'adapte toujours. Elle a inauguré la notion de pollution lumineuse. De même que de nombreuses communes rurales ont longtemps refusé l'éclairage public lors de l'électrification des campagnes, parce que plus personne ne pouvait se retrouver dans la pénombre pour un rendez-vous galant. Or, un petit village où tout se sait, c'est invivable.
Avec les caméras c'est le même principe, avec les effets pervers du stockage d'informations dont on ne sait qui les utilise... Il est aussi facile de neutraliser une caméra de surveillance qu'un radar automatique, et il n'y aura bientôt plus assez de policiers pour regarder ces milliards d'images. Tout cela n'est qu'un vaste marché pour les sociétés privées de "Sécurité", les mêmes qui font le sale boulot en Irak et qui aident le gouvernement Chinois à espionner et bloquer les Internautes, comme notre chère entreprise leader Alcatel-Lucent, ai-je entendu chez Yves Calvi ("C dans l'air") . Et ça nous coûte des milliards d'argent public. Encore la collusion ou le mélange des genres , le va-et-vient entre les allées du pouvoir et le pantouflage dans les grandes entreprises privées.