Scénographe, Eclairagiste. Enseignant-chercheur, doctorant en architecture
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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Il y a quelques jours, j'échangeais avec mon éditrice sur Facebook. Nous parlions d'un écrivain-philosophe médiatique qui squatte tellement les plateaux télé qu'on se demande comment il a le temps de publier autant de livres. Je suggérais dans un commentaire : il doit avoir des nègres. Aussitôt, une bannière apparaît sur ma page : je suis interdit de publication pour un mois. Je ne peux plus communiquer avec mes amis Facebook. (Peu nombreux, une vingtaine, mais c'était pratique.) Juste parce que j'ai employé le mot "Nègre", un algorithme américon a bloqué mon compte. Il y a une rubrique "contester la décision" : j'explique qu'en français et dans ce contexte, "nègre" est un mot courant pour désigner un ghost-writer. Réponse machinale : "Le service est débordé et n'examine que très rarement les contestations." Pour moi qui ai travaillé avec Aimé Césaire, Sony Labou Tansi et Wolé Soyinka, je trouve que ça ne manque pas de sel.
Je me passerai de Facebook.
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