Démocratie du capital contre démocratie des travailleurs

Nous voilà dans ce nouveau moment en France où la domination capitaliste confirme son choix de l'extrême droite pour succéder à la macronie. Le chef de l’État, le gouvernement, la grande bourgeoisie, les grands patrons et leurs médias sont affairés à légitimer l’extrême droite. La solution fasciste a été choisie par le patronat pour pouvoir continuer à baisser les salaires et empêcher le monde du travail de s'unir contre lui. De la violence macroniste le patronat souhaite passer à l'extrême violence. De l'une à l'autre, le principe est le même. Capital contre Travail. Or il est remarquable que la forme politique que prend ce passage reste et demeure le système de la démocratie représentative. Comment ne pas questionner cet état de fait qui à nouveau consacre une institution construite dès le XVIII°siècle contre l'Ancien Régime mais aussi et surtout contre le monde du travail ? Comment ne pas organiser la sortie de ce piège politique construit et confirmé par les États-Unis, le pays au cœur du système capitaliste mondialisé, ainsi que par la grande bourgeoisie française ? La démocratie représentative actuellement fondée sur l'opinion est un piège mortel dont le monde du travail fait à nouveau les frais. La seule et unique question à poser est celle de la quantité et de la qualité de ce nous produisons et son corollaire comment nous distribuons cette valeur produite vers tous les producteurs. C'est pourquoi la démocratie du capital n'aura de cesse que de contrecarrer la démocratie des travailleurs, par la violence comme elle le fait déjà, ou par l'extrême violence comme elle l'a déjà fait au XX° siècle. Une seule issue : promouvoir la sortie du capitalisme, revendiquer tout le pouvoir pour les travailleurs.