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Tatanka Íyotake, le chef de tribu et médecin des Lakotas Hunkpapas, plus connu sous le nom de Sitting Bull, est une des grandes figures de la résistance indienne face à l'armée des États Unis. Il est aussi le contemporain de Karl Marx avec lequel il partage le XIX° siècle. Il n'avait ni ses mot ni ses concepts, mais ses paroles résonnent par dessus le temps avec une grande actualité : «quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas (…) Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.» Depuis 1789, le capitalisme est un torrent de profit insatiable qui porte la guerre en son sein contre les travailleurs, et qui vampirise la planète terre, le seul écosystème compatible avec la vie humaine.
Vincent Pavan est enseignant chercheur en mathématiques. Il travaille à l'Université d'Aix-Marseille. Après deux ans de procédures, il vient d'être suspendu de ses fonctions et privé de la moitié de son salaire. L'Université et l'État à travers cette sanction balancent une nouvelle fois par dessus bord le statut de la fonction publique qui n'est plus régi par la loi mais par un code depuis l'année 2021.
En tant qu'enseignant chercheur en mathématiques, Vincent Pavan a construit pas à pas, depuis l'année 2020, une opposition raisonnée et argumentée contre la politique sanitaire mise en œuvre par le gouvernement Macron contre l'épidémie Covid19. Entouré de très nombreux collègues scientifiques, Vincent Pavan porte sur la place publique la contradiction et met en lumière ce qu'il juge être un non sens scientifique et sanitaire. Son combat est fait d'arguments, de démonstrations, de publications, de courbes et de graphiques. Il a permis d'alimenter le débat et la réflexion tout au long de ces deux années de confinement dominée par l'organisation de la peur sociale et par un fonctionnement autoritaire de l'État et des médias. Son combat est celui de l'intérêt général conformément à l'éthique et à l'obligation de son statut de fonctionnaire. Avec la constance d'un Cervantes ou d'un Antonio de Montesinos du XXI° siècle il œuvre comme beaucoup d'autres à maintenir l'esprit en éveil et à refuser de courber l'échine.
Comme enseignant chercheur Vincent Pavan fait partie des 5,9 millions de salariés de la fonction publique (1) qui sont en France, depuis 1946, à l'avant-garde du monde du travail. C'est un salarié à statut, un fonctionnaire qui, grâce au Parti Communiste et à la CGT au sortir de la Seconde Guerre mondiale, a cessé d'être un exécutant. Le désastre de la capitulation de juin 1940 face à l'Allemagne et l'expérience de la collaboration de l'État français avec les nazis marquent un avant et un après. En 1946 un nouveau statut est mis en place, celui du fonctionnaire citoyen. Il balaye ce qui tout au long du XIX° et la première moitié du XX° siècle avait constitué les plaies qui pesaient sur la fonction publique : la main mise de la haute fonction publique, la domination hiérarchique, les pressions politiques. En 1983 le ministre communiste Anicet Le Pors consolide ce statut avec la création des trois versants de la fonction publique sur la base de trois principes enracinés dans l'histoire.
« Le premier principe, c’est le principe d’égalité qui a sa source dans l’article 6 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Le deuxième principe, c’est celui de l’indépendance du fonctionnaire. J’ai pris comme référence la loi de 1834 sur l’état des officiers, dite loi Gouvion Saint Cyr, (...) qui dit que l’officier est propriétaire de son grade et l’emploi est à la disposition de son administration. Le troisième principe, c’est le principe de responsabilité (...) qui trouve sa source dans l’article 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. La société a le droit de demander aux fonctionnaires de rendre compte de l’exercice de sa mission. » (2) Voilà les trois principes qui fondent l’éthique et la légitimité du statut général des fonctionnaires.
À ce jour Vincent Pavan est attaqué comme salarié de l'État par l'État lui-même contre l'ensemble de son statut et de ses missions d'enseignant chercheur. Et c'est tout particulièrement le principe de responsabilité consubstantiel au statut qui se trouve dans la ligne de mire du gouvernement Macron. Le principe de responsabilité « dit que le fonctionnaire doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique. Se « conformer aux instructions » : on n’a pas dit se soumettre aux ordres. Se « conformer aux instructions », cela veut dire qu’il a, dans la généralité des cas, la possibilité d’une appréciation personnelle. Il a une marge de liberté dans la définition des moyens qui lui permettent de se conformer aux ordres, aux instructions. Et d’ailleurs, cette idée est complétée par la suite de l’article qui dit « sauf ordre manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public ». Alors là, on met le fonctionnaire devant ses responsabilités. Il a le droit de désobéir si l’ordre lui paraît manifestement illégal, de nature à compromettre gravement un intérêt public, c’est un risque pour lui. Et ce risque, il faut qu’il le courre s’il est convaincu qu’il y a une menace pour l’ordre public. C’est une sorte de respect de sa dignité et de sa citoyenneté en tout cas. » (3) Voilà ce que nous rappelle le ministre Anicet Le Pors du haut de ses 91 ans.
Que reproche l'institution, l'État au salarié fonctionnaire Vincent Pavan ? D'avoir organisé la disparition de plus de 5000 lits d'hôpital en pleine crise sanitaire ? D'avoir participé depuis plus de vingt ans au démantèlement de l'hôpital public et de la recherche publique ? D'avoir éborgné des manifestants qui réclament une augmentation générale des salaires ? De construire et de diffuser un océan de bobards et de mensonges sur l'existence d'un trou de la Sécurité sociale et de la dette publique ? D'alimenter la mythologie de la croissance capitaliste ? D'organiser la destruction des pensions de retraites ? De faire croire à la population que le problème c'est le vieillissement de la population et pas le vol de nos cotisations par le grand patronat ? D'être un terroriste qui met sous surveillance l'ensemble de la population d'un pays ? D'avoir détourné 150 milliards de dividendes ? On lui reproche quoi au fait ? D'avoir fait son job ? Vincent Pavan est cloué au pilori pour avoir assumé sa mission de fonctionnaire citoyen. Et l'État veut en faire un salarié fonctionnaire à poil ! Avec un statut mais sans droits !
Tous les prétextes sont bons pour faire un carton contre la fonction publique. Ces femmes et ces hommes dont le statut est à abattre parce qu'il est à l'avant-garde du monde de travail. Presque 6 millions de salariés dans la fonction publique. Un cinquième des actifs. Et les besoins sociaux ne cessent pas d'augmenter. Alors comment faire pour que leur travail qui se réalise sans patrons, sans dividendes, sans banquiers puisse rapporter quelque chose aux banques, au grand patronat & Cie ? La première des choses c'est d'arrêter de recruter des fonctionnaires, de mettre en extinction les systèmes de concours de recrutement et dans le même temps, à chaque fois que l'occasion et les besoins se présentent, embaucher des salariés contractuels. Les enfants en situation de handicap à l'école : 130 000 contractuels pour s'en occuper. Les méga-feux : 50 000 pompiers contractuels à engager. La Covid19 : des milliers de postes à pourvoir. Des contractuels en veux-tu en voilà ! Pour les mêmes missions ! Mais sans statut ! Payés au lance pierre ou en dessous du seuil de pauvreté, quand il ne faut pas qu'ils courent après leur salaire ! C'est une jubilation pour la bourgeoisie et le capital, le rêve de la mise en marché et de la mise en concurrence de l'ensemble du service publique. Quelle fête de rafler les cotisations qui ne sont pas versées ! Quel bonheur les exonérations de cotisations patronales ! Viva le pactole des financements publics sans contrôle ni contre-partie ! Alléluia le retour au bercail de l'emploi pour les innombrables salariés qui en étaient sortis depuis plus de 75 ans. À ce jour l'ensemble de la fonction publique dans ses trois versants (d'État, hospitalière, territoriale) compte pour plus de 25% de contractuels. Au gouvernement, leur allure de jeunes premiers, leurs costards flamboyants, leurs campagnes de communication à la winwin, leur mépris, leur langue de bois, leurs bonnes manières, rien n'est assez gros pour dissimuler, une fois pour toutes, leurs aspirations préhistoriques. La nécessité de nous fusiller socialement, économiquement, culturellement. Pour garder le pouvoir sur notre travail. Et en faire une montagne de profits.
En 1946, quand la France tourne la page Pétain, le statut des fonctionnaires permet aux salariés de pouvoir accéder à une qualification personnelle détachée de l'emploi. Il s'agit d'un bond révolutionnaire dans l'histoire des conquêtes ouvrières et salariales. En devenant fonctionnaire, on obtient un grade qui est attaché à vie à la personne. C'est un héritage du grade des officiers de l'armée. C'est sur la base de ce grade qui est irrévocable et qui ne peut que progresser que le salaire est calculé. Le fonctionnaire peut être muté, il peut changer de poste : il conserve son grade. Son salaire est donc garanti et ne peut que progresser. 1946, représente cette mise en route du salaire à la qualification détachée du poste de travail mais attachée à la personne. C'est le salaire à la qualification personnelle en dehors du capital et de l'emploi. C'est l'au delà de l'emploi. En activité ou à la retraite, c'est le grade à vie du salarié fonctionnaire qui est la base de son salaire. Quand il passe à la retraite, sa pension n'a aucun rapport avec des cotisations passées : c'est la poursuite de son meilleur salaire quand il était actif. En 1946, grâce aux communistes et à la CGT, ce modèle pionnier va servir pour créer le statut des agents des entreprises nationalisées, il va servir aussi pour les conventions collectives et pour la mise en place des retraites de tous les salariés du secteur privé. Car le problème des pensions de retraites n'a jamais été, ni en 1946 ni aujourd'hui, le nombre croissant des retraités, ni ce qui a été cotisé tout au long de la vie. La bataille des retraites correspond au montant global des recettes issues des cotisations. Celles que nous transformons en salaires distribués vers les salariés à la retraite. Le problème des pensions de retraites c'est le montant global qui est affecté aux salaires contre ce qui est affecté au capital. Nous sommes au cœur de la lutte des classes. Et le salaire, et la pension des fonctionnaires, depuis 1946, ont gagné la bataille contre le capital au profit de l'ensemble du monde du travail. C'est pourquoi ils et elles sont les hommes et les femmes à abattre par l'État et le grand capital.
2022. Suspension de Vincent Pavan. C'est une nouvelle fois le constat que l'État s'acharne sans limite contre ses propres salariés. Tout comme il le fait contre l'ensemble du monde du travail et du corps social. Fonctionnaires, contractuels, professeurs, pompiers, infirmiers, infirmières, médecins suspendu.e.s se retrouvent dans le même engrenage répressif que les salariés du public et du privé qui montent au front contre les politiques de prédation capitaliste que met en œuvre l'État. L'État dévaste l'hôpital public, toutes les fonctions publiques, tout le monde du travail! Ils nous coulent pour maintenir à flot le taux de profit du capital. Ils nous coulent et ils veulent dans le même temps que nous la fermions! « Détruire l'hôpital public pour prendre soin de l'ensemble de la société », ce n'est pas la première fois dans l'histoire que l'État et le grand patronat procèdent avec une telle violence ! C'est même une habitude pour ne pas dire une règle d'or que de tomber à bras raccourcis sur les salariés dès qu'ils le peuvent! Et quand les luttes ouvrières furent conquérantes ce fut au sortir des guerres totales du XX° siècle avec des luttes massives contre le patronat et contre l'État. Les luttes ouvrières imposèrent alors l’affirmation d’un bien être social porté par les citoyens eux-mêmes, au travers de leur auto-organisation. Les luttes furent sans quartiers.
1789 : À la suite de la Révolution française on constate l'effondrement des institutions traditionnelles de la protection sociale et la transformation des conditions de production qui conduisent à la dégradation des conditions de vie et de travail dans l'indifférence hostile de l'État (4). A quelques mots près, en 1850, Adolphe Thiers pérorait ainsi du haut de l'Assemblée nationale: « Ainsi à côté de la précarité, condition inévitable des travailleurs, se trouve placée la solidarité. Mais attention le travailleur précaire que nous rencontrons sur notre chemin, qui touche notre cœur, dont la vue nous arrache un sacrifice, n'a cependant pas le droit de nous forcer à le secourir. S'il voulait nous contraindre à venir à son secours, nous extorquer ce que nous sommes portés à lui donner, ce ne serait plus un être sacré, ce serait un malfaiteur. » (5)
1871 : Comme le précisent les enseignants chercheurs Philippe Batifoulier, Nicolas Da Silva, Mehrdad Vahabi « il a fallu attendre la guerre franco-prussienne de 1870 et l’épisode de la Commune de Paris en 1871 pour voir avancer significativement les institutions de protection sociale. Durant l’épisode de la Commune, l’incapacité de la IIIème République à résoudre les problèmes économiques et sociaux nés de la guerre a poussé les parisiens à contester la légitimité politique de l’État au profit d’un mouvement d’auto-organisation. L’état de guerre civile a conduit à la résistance, pas uniquement contre l’ennemi extérieur mais aussi contre l’État, devenu ennemi intérieur. En refusant de mettre en place des politiques sociales (...), les parisiens ont été contraint d’inventer » une auto-organisation sociale et citoyenne (6). Les Versaillais dirigés par Adolphe Thiers massacrent les communards. Plus de 20 000 morts. Plus de 40 000 personnes arrêtés. Presque 4 000 déportés.
1914-1918 : « A la veille de la première guerre mondiale, en dépit des évènements de la Commune de Paris et de la violence des conflits sociaux, l’État se refusait toujours à mettre en œuvre des politiques sociales. Ce ne fut que par l’effet de la guerre totale de 1914-1918 (…) contrairement à 1871, [et] afin de maintenir la stabilité politique [que] l’État a démultiplié les dépenses sociales. »(7) Rappelons-nous aussi que la Première Guerre mondiale fut une dévastation dont le bilan humain s'estime à 20 millions de morts, 21 millions de blessés. Et qu'elle fut voulue et préparée par les classes dirigeantes de tous les pays impérialistes pour se repartager le monde et pour conjurer la révolte des populations opprimés.(8)
1945 : « La marche vers la seconde guerre mondiale a renforcé les tensions avec l’État. Dans un contexte de collaboration avec l’ennemi, la Résistance à légitimé l’auto-organisation pour la gestion des questions sociales. La Sécurité sociale [de 1945] a été le produit de la résistance face à l’État. Le « moment 1945 » signe le retour de « La Sociale » et fait ressurgir distinctement l’alternative posée par l’épisode de la Commune entre État et citoyenneté. L’histoire sociale française est ensuite caractérisée par l’opposition entre un welfare state [État providence] et un citizen welfare [auto-organisation citoyenne de la protection sociale]. A partir de trois grandes étapes historiques (1946, 1967, 1995), l’État a cherché et est parvenu à reprendre le pouvoir sur la Sécurité sociale en évinçant la société civile. » (9) Rappelons aussi que la Seconde Guerre mondiale s'accompagna de plus de 70 millions de morts, de millions de blessés, de 30 millions de personnes déplacées. Dans le but à nouveau de régler par la guerre le repartage impérialiste du monde et mettre un terme aux aspirations révolutionnaires des populations contre le capital.(10)
Vincent Pavan, au même titre que tous les salariés suspendus pour leur opposition à la politique de santé publique du gouvernement nous fait redécouvrir la nécessité de l'auto-organisation pour lutter contre les méfaits étatiques et capitalistes. Il doit être défendu coûte que coûte et rétabli dans ses droits. Que l'on soit d'accord ou pas avec son argumentaire, sa position de principe en faveur de l'intérêt général doit être discutée scientifiquement dans les règle de l'art et non à coup d'injonctions administratives, étatiques, politiques, médiatiques. Et si la discussion ne peut avoir lieu dans l'heure il faut la remettre à plus tard. Et non la bannir. Son point de vue est minoritaire socialement, médiatiquement et politiquement. Il ne fait pas partie des dominants. Il doit être protégé et son statut d'enseignant chercheur avec. Tant au niveau politique que syndical et citoyen.
Historiquement, l'État fait à nouveau la preuve massive que son objectif institutionnel majeur est la prédation de la richesse produite par le seul travail des salariés. Il fait aussi à nouveau la preuve de sa malveillance à l'égard de l'auto-organisation du bien-être social que construisent au jour le jour les salariés depuis près de deux siècles pour échapper à la violence de l'État et du capital. État et capital qui ne connaissent qu'un seul bien-être et intérêt : le profit.
Pour conclure. Les choix politiques mis en œuvre pour traiter l'épidémie virale de la Covid19 ont conduit l'État et le gouvernement a organiser la suspension de milliers de salariés du privé et de la fonction publique à l'hôpital, dans les services civils, dans l'enseignement. « Plutôt que de reconnaitre l'échec de leur stratégie sanitaire et de réintégrer ces professionnels expérimentés, ils préfèrent le déni et la fourberie» comme le rappelle la Fédération Santé Action Sociale de la CGT Guyane le 9 Août 2022 dernier. État et gouvernement poussent « à la sortie le personnel le plus combattif, puisque refusant de se plier, et on fait appel à d'autres mais de préférence sans aucune attache. On pérore d'avoir raison au nom de la science mais sans aucun argument qui respecte les principes fondamentaux de la science. Le déni des autorités et la fourberie des employeurs n'auront jamais raison de la détermination et du combat des suspendus... Que chacun prenne ses responsabilités ! La FSAS prend la sienne en dénonçant ces plans véreux et dangereux. La FSAS revendique » entre autre « l’arrêt de l'obligation vaccinale et la réintégration du personnel suspendu (Public, privé et libéral). »
"Cambiar el mundo, amigo Sancho, que no es locura ni utopía, sino justicia", comme disait Cervantes au XVII° siècle, "Changer le monde, cher Sancho, n'est ni folie ni utopie, mais justice".
1 - INSEE https://www.insee.fr/fr/statistiques/2496914#tableau-figure1
2, 3 - Anicet LE PORS https://anicetlepors.blog/2021/01/31/ethique-et-fonction-publique-du-xxie-siecle/
4 - Philippe BATIFOULIER, Nicolas DA SILVA, Mehrdad VAHABI, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02487791/document
5 - Adolphe THIERS, https://archive.org/details/rapportgnralprs00thiegoog/page/n72/mode/2up
6, 7 - Philippe BATIFOULIER, Nicolas DA SILVA, Mehrdad VAHABI, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02487791/document
8 - Annie LACROIX-RIZ http://projet.pcf.fr/62361
9 - Philippe BATIFOULIER, Nicolas DA SILVA, Mehrdad VAHABI, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02487791/document
10 - Annie LACROIX-RIZ https://www.monde-diplomatique.fr/2006/07/LACROIX_RIZ/13635
11 - FSAS-CGTG http://www.veyatifsascgtg.org/2022/08/suspenducide-par-substitution.html