Le groupe d’hydrocarbure Vermilion organisait vendredi soir une rencontre avec les élus locaux concernés par leurs concessions essonniennes. Nous avons assisté à cette réunion dans laquelle les responsables du groupe ont tenté de rassurer les participants sur leurs intentions.

« Nous n’avons rien à cacher » . C’est avec ces mots plusieurs fois répétés que Jean-Pascal Simard, le directeur des relations publiques Europe de Vermilion a défini la position de son groupe après les interrogations soulevées par sa présence en Essonne. La mutation des concessions pétrolifères présentes dans le département continue de semer le trouble à l’échelle locale (lire notre dossier). La crainte de voir un jour l’entreprise mener des recherches sur l’extraction de gaz de schiste pousse Vermilion à s’expliquer « en toute transparence » . Plusieurs journalistes ont ainsi participé à la rencontre. Devant les maires de Baulne, Chevannes, Fontenay-le-Vicomte, Leudeville, Mondeville, Le Plessis-Pâté, Vert-le-Grand, Vert-le-Petit ou encore la collaboratrice de la sénatrice Claire-Lise Campion et la suppléante du vice-président du conseil général Francis Chouat, les responsables et administrateurs du groupe canadien ont d’abord présenté leur entreprise, née en 1994 dans la région de l’Alberta et qui produit aujourd’hui 39000 barils par jour pour un chiffre d’affaires de 800 millions d’Euros annuel.
La France est présentée comme l’un des terrain de développement majeur de Vermilion, puisqu’actuellement 30% de sa production est réalisée dans le pays. L’objectif affiché par le groupe est de « prolonger la durée de vie des gisements » des petits puits de pétrole rachetés ses dernières années, à l’image de ceux présents en Essonne. Dans les quatre concessions du département, il s’agit d’ « optimiser les puits existants et d’en forer de nouveaux » . (Lire la suite)
- A lire aussi : Le dossier de la rédaction sur le Gaz de schiste en Essonne.
