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C’est en 2005 seulement que les Nations unies ont voté une résolution selon laquelle le 27 janvier, date anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, serait désormais la Journée internationale en souvenir des victimes de la Shoah.
Depuis lors, de nombreuses manifestations sont organisées chaque année à cette date pour marquer cet événement historique particulièrement tragique qui a marqué de son empreinte indélébile l’histoire du peuple juif et celle du monde moderne.En Pologne, affrontant le froid mordant de l’hiver, des survivants et des représentants officiels du gouvernement se sont retrouvés sur l’emplacement du camp pour célébrer cet anniversaire.
C’est l’armée soviétique qui a délivré le camp où plus d’un million de personnes, pour la plupart des Juifs, ont été massacrées dans les chambres à gaz ou sont morts des aux travaux forcés, aux maladies ou à la faim.
Cet anniversaire a également été marqué en Allemagne. Dans un discours prononcé devant le parlement, le président de l’Etat, Horst Koehler, a loué les efforts déployés par la jeune génération, qui cherchait à connaître l’histoire de son pays et à honorer la mémoire des victimes de la Shoah. Il a notamment déclaré que “la responsabilité de la Shoah faisait partie de l’identité de l’Allemagne”. Une commémoration devait également avoir lieu dans l’ancien camp de concentration de Sachsenhausen, près de Berlin.
L’Onu a également marqué l’événement avec solennité en ouvrant la séance par une minute de silence en mémoire des victimes. Une Israélienne, Ruth Gold, rescapée de la Shoah originaire de Roumanie, a été invitée à prendre la parole au cours de cette commémoration pour présenter son témoignage. Quelques heures avant son intervention, elle a déclaré sur les ondes de Galei Tsahal qu’elle rappellerait les massacres perpétrés dans son pays par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Ruth Gold a souligné, lors de son entretien avec Galei Tsahal, l’importance de l’éducation des enfants auxquels, selon elle, il fallait inculquer en priorité la tolérance.
COMBATTRE LA HAINE , LA TERREUR ET LA DESINFORMATION .
" Tout le monde sait que les pires choses ont toujours débuté par l’éducation à la haine et la délégitimation de l’autre " ( S . BLUM )Je jamais oublier et toujours se souvenir...Alors que la haine du juif fait rage ici et que certains compare aujourd'hui Israël au nazis en France en 2009 et et que ces mêmes humanistes n'ont guère l'air de s'en inquiéter je voudrais simplement dire : Auschwitz est " le résultat tragique d’une haine programmée " et, " en ces jours de tristesse, il faut se souvenir des millions de personnes qui, sans aucune faute de leur part, ont supporté des souffrances inhumaines et ont été anéanties dans les chambres à gaz et dans les fours crématoires ".Et ceci rappelons-le de façon programmée et ordonnée.Comme l'a dit Mgr Lustiger quand il a un jour de 1979 visité les camps de la Mort " devant les pierres consacrées aux victimes. Elles portaient des inscriptions en plusieurs langues… Je me suis alors arrêté un peu plus longuement devant la pierre portant l’inscription en langue hébraïque, disant : ’Ce peuple tire son origine d’Abraham, qui est notre Père dans la Foi , comme l’a dit Paul de Tarse. Ce peuple, qui a reçu de Dieu le commandement de Tu ne Tueras pas, a éprouvé en lui-même à un degré spécial ce que signifie tuer. Devant cette pierre, il n’est permis à personne de passer avec indifférence".Aujourd'hui terrible ironie du sort, depuis la création de l'Etat d'Israël, les Etats Arabes ont tellement cultivé de haine en son égard que le peuple qui a reçu le commandement de ne pas Tuer a été obliger ,et je pèse mes mots, l'histoire le dira sans doute, de se défendre et de livrer des guerres qui incontestablement font des ravages humains. Mais à la source, il y a agression.Comment ne pas admettre la haine inculquée depuis soixante ans dans les écoles palestiniennes...« L’Etat d’Israël prendra fin lors d’un immense massacre » : ce n’est pas la déclaration d’un chef terroriste palestinien basé à Damas, ni d’un professeur antisioniste d’une université canadienne, ni celui du mufti d’une mosquée de Gaza. Cette citation est tirée d'un ouvrage scolaire palestinien. Beaucoup d'enfants sont éduqués, et depuis longtemps déjà, dans cette idéologie ; détruire Israël.Il n'y a pas ce genre de discours dans les manuels scolaires en Israël. Je répète aujourd’hui qu’il n’est permis à personne de passer avec indifférence devant la tragédie de la Shoah et de comparer les opérations israéliennes, mêmes les plus dures et critiquables, à cette tentative de destruction systématique de tout le peuple juif, sans oublier les gitans qui, selon les intention de Hitler, étaient eux-aussi destinés à l’extermination totale, reste comme une ombre sur l’Europe et sur le monde entier ; C'est un crime qui marque pour toujours l’histoire de l’humanité. Cela sonne, au moins pour aujourd’hui et aussi pour l’avenir, comme un avertissement : on ne doit pas céder devant les idéologies qui justifient la possibilité de violer la dignité humaine en se fondant sur les différences de race, de couleur de peau, de langue ou de religion. Je renouvelle cet appel à tous, et particulièrement à ceux qui, au nom de la religion, ont recours aux abus de pouvoir et au terrorisme.Je veux me souvenir aussi au milieu de cette indescriptible manifestation du mal, des manifestations héroïques d’adhésion au bien. Les Justes. Grâce à leur attitude je peux penser que même si l’homme est capable d’accomplir le mal, parfois un mal considérable, le mal n’aura pas le dernier mot.Cela n'enlève en rien à la souffrance du peuple palestinien, que je respecte profondément et avec qui j'espère il y aura un jour et de mon vivant j'espère la paix...Mais il ne faut pas comparer l'incomparable.