C'est le choix d'une démarche empruntée à ma double formation histoire et sociologie. Une tentative pour redonner ses lettres de noblesse à la politique. Considérer que la mondialisation est un défi, l'humanité a des besoins et des aspirations communes mais des langages différents pour les exprimer. Aucun langage ne coïncide ni avec ce qu'il prétend décrire ni avec d'autres langages et il faut des traducteurs conscients du fait que toute traduction est une trahison mais aussi une création. Reconnaître que l'on ne sait pas et que nous sommes devant les ruines de la tour de Babel dans une situation de crise où se joue peut-être l'avenir de l'humanité, alors même que le nazisme n'a jamais été éradiqué puisqu'il y a eu aux lendemains de l'extermination d'Auschwitz celle d'Hiroshima... parce qu'on a fait du nazisme un phénomène théologique et non historique, le mal était sous humain et donc ne relevait pas d'une analyse, de propositions, de confrontations. Le caractère à la fois singulier et historique du phénomène a été nié pour mieux ne rien changer. En outre quelle est la temporalité du nazisme, le temps long dans lequel s'inscrit ce simulacre de révolution à visée conservatrice ? je travaille actuellement sur la relation entre histoire et cinéma comme moyen d'appréhender les représentations politiques.
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