Par Etienne CHERON
Avant, sitôt achevée l'élection suprême, il y avait l'"état de grâce", cette période de trêve de quelques mois sortes de paix des braves après le combat fatal. Le Président pouvait sereinement s'installer, prendre les premières mesures, se préparer une majorité ; le perdant pouvait compter les survivants se réorganiser, purger, se renouveler, réfléchir aux vraies causes de sa défaite, commencer un travail de fond.
Le monde médiatique, fidèle au triptyque "je lèche, je lâche, je lynche", offrait quelques mois de répit.
Qu'a-t-on vu cette semaine ?
Les bulletins pas tous comptés que les premiers sondages assènaient déjà "les français ne veulent pas donner une majorité au Président" ; l'épisode Valls ? "Macron humilie" ; les investitures "les couacs en série" ; les négociations avec Bayrou "Macron ce traître" ...
La semaine prochaine sera peut être déjà l'heure des "législatives élections sanctions" ben oui tant qu'on y est !!!!
Cette France est un peu folle. Il faut que le Président puisse présider dans la sérenité, afin de prendre les bonnes décisions, justes et efficaces, sans se préoccuper des sentences des boîtes à image ou des machines à rumeurs en tout genre.
Je suis plutôt un soutien de la 3e heure d'En Marche mais les Français ont tranché, respectons un minimum ce vote, au moins plus d'une semaine !
Par Etienne CHERON