Qu'en seriez-vous après tout?
Que savez-vous de nous, soignants ? De ce que nous faisons à vos proches en réanimation, en soins intensifs, ou bien même en Ehpad ? De nos conditions d'exercice ? Du mal que nous faisons en les contaminant au lieu de les soigner ?
Pensez-vous qu'on vous parlera du Rivotril, du dernier cocktail à la mode, du pourquoi du décès ? Pneumonie, Covid ou euthanasie ?
Avez-vous d'ailleurs vraiment envie de connaître la vérité ? Croyez-vous que les places occupées en réanimation baissent par l'absence de malades ou parce que les vieux et les handicapés n'y sont pas les « bienvenus » ?
Alors je vous le redemande, pourquoi être meilleur que lui, pourquoi ne pas rentrer dans son jeu et accélérer le «processus» de cette longue descente en enfer et tout cela de manière légale?
Macron souhaite des morts? Pourquoi ne pas collaborer à cette mise en scène tragique et ne pas être le meilleur de ses soldats ?
Pourquoi ne pas continuer mon métier d'infirmier en éliminant consciencieusement et légalement mes patients grâce au Covid-19 répandu sur ma blouse à usage non unique ? Avec ce masque chirurgical qui ne protège ni de rien ni de personne ? Allez Etienne, pourquoi ne pas jouer le jeu du président et de ses amis ? Après tout, qui le saura?
Et puis toutes ces retraites en moins...Elles permettront après tout de payer nos primes et les LBD qu'on nous lancera à la gueule dans quelques mois...
Des LBD lancés par des hommes et des femmes qui voient leurs parents eux-aussi infectés par le Covid-19 et mourir eux-aussi par manque de lits en réanimation ou délaissés dans des Ehpad voire peut être plus tristement par vengeance de soignants trop en colère contre eux...
La réalité des luttes sociales mène parfois au pire.
A tous ceux m'ayant conseillé de me mettre en arrêt et d'arrêter l'alcool, je vous remercie de votre bienveillance mais...
Je ne demande pas à être payé pour ma décision. Ni arrêt de travail, ni chômage, ni prime... gardez tout M'sieur le Président,c'est pour moi!
L'argent de mon pays devrait servir à autre chose.
Quand à l'alcool, je ne rajouterai qu'une chose : A la vôtre Monsieur le Président !