Au lendemain du 4 mai 2023 à l’Assemblée nationale – moment de niche parlementaire GDR-Nupes dont j’ai pris le temps de suivre une grande part en Séance publique – et, à la suite de l’article intitulé « Vaccination des soignants, EDF : la déroute de la majorité à l’Assemblée », il m’a paru licite d’intervenir dans la part « commentaires » ; volet prévu à Mediapart pour exprimer quelque « Droit de savoir et liberté de dire [comme] défense de l’idéal démocratique » (Charte de participation).
Or, voici que ‘modération’ s’est exercée sur ma contribution citoyenne dans la colonne (le 05/05/2023, vers 14h). Dé-publication ou censure hâtivement exercée, m’a-t-il semblé, au moment même où un certain nombre de ‘recommandations’ lui était accordée.
Première remarque : - le lecteur-contributeur qui ôte son propos laisse une trace « CE COMMENTAIRE A ÉTÉ DÉPUBLIÉ PAR SON AUTEUR·E. ». Mais lorsque c’est le jeu de la rédaction, pas de trace, ni mémoire : un candide clic de disparition qui induit une certaine non-existence. Dès lors, même en état de pertinence le quant-à-soi peut s’abimer en doutes...
Deuxième remarque : - au monde des réseaux sociaux qui caractérisent ce début du XXIe siècle, ces commentaires procèdent souvent d’option émotionnelle... de l’instant T : des formules de bon sens parfois intéressantes, voire plus incisives que l’article originel du journaliste ; sorte de micro-trottoir écrit ou de sondage relativement objectif (après information) ; point de vue sur la mentalité des lecteurs de Mediapart ! Divers et même relativement virulents – dans un esprit admissible au cœur du flux spectaculaire... – les « commentaires » se neutralisent, sans nécessité de modérateur.
Troisième remarque : - après censure et disparition, faire appel à la clause dite de transparence avec recours auprès d’un « modérateur » pour argumenter encore, ou se justifier, décale ici le vécu au pays des commentaires. Et surtout, cela rompt le fil d’une pertinence avec l’actualité. Reste donc l’espace du blog du Club de Mediapart pour ne pas baisser les bras au cas où les propos correspondent effectivement à des nuances de vérité ou d’information dans l’idéal du débat démocratique.
Quatrième remarque : - au cas où le commentaire cherche à compléter ou à corriger le biais (ou les biais de l’article de la journaliste), celui-ci prend le risque de l’impertinence juste... En l’occurrence ne correspondant guère au choix de la conférence de rédaction ? Voire de la politique éditoriale présente de Mediapart !? Concrètement, le retrait d’une participation sur le sujet de la pandémie Covid-19 de Laurent Mucchielli (sociologue au CNRS) est symptomatique...
Cinquième remarque : - reste alors le degré de compétence d’un abonné à Mediapart, une nouvelle fois censuré – globalement – sur le même thème et variations. Artiste visuel, peintre et lanceur d’alertes, c’est piquant d’avoir été escamoté dans mon apport au débat le jour de la liberté de la presse...
Sixième remarque : - alors qu’il y a avec la réintégration des soignants suspendus – traités en parias de la société française – une question de Société, comment déjà ne pas percevoir que l’article a noyé le poisson avec EDF, PCF et apartheid pour un reportage politique anti-Renaissance : situation majoritaire.
Septième remarque : - il se trouve qu’avec « Vaccination des soignants, EDF : la déroute de la majorité à l’Assemblée », c’est comme si l’on n’avait pas voulu bien illustrer une articulation pour... le retour. Pas de photos d’accroche ici sur le fondamental. Par exemple, sur smartphones, le visuel de l’Assemblée nationale est absent... Il se pourrait même que l’unique visuel de l’article ne soit pas le reflet de l’ensemble du débat sans un bais. Voilà pourquoi j’ai cru bon de mettre dans mon commentaire deux illustrations sur une possible anomalie entre la capacité d’accueil de l’hémicycle du Palais-Bourbon et l’absentéisme au moment des discours cruciaux.
Pour rappel, voici l’argumentaire paru dans la colonne commentaires de l’article en parutions successives :
– Enfin ! "Un coup politique" ?
Assurément, l'intervention de Jean-Philippe NILOR, député LFI de la Martinique (4e circonscription) paraît des plus remarquables. Mais l’état ‘grenat’ (ici quasi vide) de l’hémicycle interroge :

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https://www.youtube.com/watch?v=hMVbksVFeEw
Idem au moment du discours de synthèse et d’avertissement de Nicolas DUPONT-AIGNAN, député ‘Non-inscrit’, Essonne (8ème circonscription) :
https://www.dailymotion.com/video/x8ko04e
Cf. deuxième partie de la discussion de la niche parlementaire du GDR (ex PCF) dès 02: 00.03, discussion sur la loi d’abrogation de l’obligation vaccinale :
Or malgré le velours grenat du moment, l’Assemblée nationale comprend : 577 sièges. Certes, une majorité intelligente et clairvoyante : 157 députés, sur 294 exprimés (2 abstentions), constitue une présence, peut-être un rayon de Lumière pour la France…

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Car tout ceci va au-delà des rapports politiques ; voire un fait fondamental pour une société citoyenne alors qu’il est offert comme « rigolo coup » ou « franc succès politique ». – Un signe ?
Or en ce jour des voix doctorales se revendiquant : justes, nécessaires et ‘scientifiques’, telle celle de M. Philippe VIGIER, ont comme voulu faire croire, encore et encore, que la décision de la Chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins à propos du Pr Christian PERRONNE -ancien responsable des politiques de vaccination- n’a rien éveillé dans le réel… Et que les résistants, non indemnisés, sont peu de chose autour de cette loi d’exclusion (loi du 5 août 2021).
Plus symptomatique et complet que ce débat : Vaccination des soignants au Palais-Bourbon, serait à visionner cet entretien 'ancien' :
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Depuis les commentaires à Mediapart, on a vu arriver un tweet du ministre de la Santé sous forme de contestation et de mise en garde :

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— Force est de constater que cet éclairage dogmatique paraît propice à la zizanie !..

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Si on le veut bien trois questions se posent dès lors :
- s’agit-il d’une piqure... injection ARNm expérimentale ou d’une campagne de vaccination imposée ?
- pour tout un chacun, la rupture avec le sacré du secret médical ne paraît-elle pas avoir été l’élément majeur de cette crise ? Ceci dans une divulgation par QR code, etc.
- La maxime « Sciences sans conscience n’est que ruine de l’âme » n’a-t-elle pas été oubliée au profit de diverses expérimentations, dans les lieux de soins et en Société ?
Comment ne pas souhaiter que l’on en revienne au sens critique qui sait reconnaître ses erreurs : en tirer des leçons, savoir s’excuser même en politique.
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Mais attention...
Aujourd’hui nous ne sommes pas sortis d’affaire. Quiconque va dans les transports publics y est soumis à des annonces 'le port du masque est fortement recommandé' ce, alors même que l’OMS informe de la fin d’urgence de santé publique de portée internationale. Or attention... il faut percevoir lucidement le type des réalités politiques : Liberté et Santé en termes plus concrets de – Coup d'Etat invisible !
En l’occurrence avec cette alerte décisive sur le plus périlleux, les propos d’Hervé JUVIN, député européen indépendant (à ne pas confondre avec le point de vue de Philippe JUVIN) sont graves, et en 3' 34 sans équivoques :
https://www.youtube.com/watch?v=vuQzFSQDOxk

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Pour en savoir plus, cf. François BLOCH, sociologue : La clef de voûte du Nouvel Ordre Mondial passe-t-elle par de nouvelles prérogatives attribuées à l’OMS ?
https://anthropo-logiques.org/oms-et-nouvel-ordre-mondial/
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Références de l’article Mediapart :
Commentaires :