Ce blog n’a pas pu poursuivre le travail critique et d’analyse visuelle du tableau du Prado puisqu’une demande de reproduction-photo de qualité scientifique de cette peinture avant restauration est restée sans réponse malgré plusieurs courriels et courriers adressés à la direction du musée.
Mais pour leur décharge, admettons que la Covid nous a détournés jour après jour du raisonnable. Nous avons eu comme pain quotidien polémiques sur polémiques sur des enjeux de Société.
Dès lors, l’artiste visuel, observateur de restaurations abusives dans les musées officiels (au prétexte de 'médecine scientifique' au domaine de l’Art), n’avait donc que ce sujet d'actualité à se mettre sous la dent du crayon...
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Pour l’anecdote, voici encore l’illustration ci-dessous ; aventure visuelle pourtant autorisée dans le journalisme authentique ; ‘portrait-charge’ moins insultant que facétieux ; illustration élémentaire du droit de réponse. L’expression citoyenne de la Démocratie s’est incarnée autrefois dans les œuvres de Daumier, souvent contre le tyran, la norme et le goût bourgeois ; voir, plus récemment, dans le 'Je suis Charlie' d’un graphiste français, manifestation de dignité à Paris. Car une société d’adultes guidée par des dirigeants – respectant les opinions marginales ou minoritaire – doit savoir jouer avec le carnaval du Dessin sommaire, qui dénonce, en une seule image, les aspects litigieux et les travers d’un être réputé ’supérieur’; il s’agit juste de satire ordinaire…
— C’est un droit nécessaire, humain, car il peut même sauver du ridicule… En un mot c’est de l’humour. Et, à cet égard, j’ai vu apparaître dans la suite de ma parution, des commentaires tels que : « Véran a quelque chose d'Averell ». Commentaires sur un dessin : la caricature est un mode traditionnel, toléré, de critique journalistique, et nécessaire dans un débat démocratique ouvert au sens critique.
Admettons toutefois que, dans le genre populiste (de gauche ou de droite) certains montages photoshop ou photos instantanées peuvent révulser. Car c’est assez facile et l’effet est assuré. Mais, lorsqu’il s’agit d’un dessin original, c’est plutôt un honneur pour Mediapart ! Sans oublier que ce genre d'expression est admis par jurisprudence.
Par ailleurs, qui n’a pas entendu que tels ou tels grands politiques gloussaient de leurs portraits officieux dans les journaux animant les rues ? L’histoire nous montre que l’élite dirigeante ou guerrière, dès l’humanisme de la Renaissance (et peut-être même de tout temps), s'est confrontée aux portraits inévitables, parfois étranges, voire même révoltants, mais humoristiques que l’art visuel lui renvoyait en miroir absolu.
— Voyez par exemple, le portrait d’Akhenaton (qui devient beau par l’énergie esthétique qu’il contient) ou celui de la famille royale d’Espagne par Goya (dans une technique picturale qui en magnifie l’aspect).
Mais, conséquence de la nouvelle politique éditoriale, la rédaction a vomi mon petit don non rémunéré de professionnel, lanceur d'alerte. – Par qui la rédaction a-t-elle été alertée ?
L'interpellation visuelle que j’ai dû commettre à la suite d’un article intitulé : Pas antivax, mais non vaccinés : « C’est quoi l’utilité pour nous », y est sans doute pour quelque chose… Reportage assez fourbe, accroche pour la lecture rapide, avec la Joconde comme appât et prétexte culturel pour aguicher à la vaccination !
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– Complémentaire ? Voici la réaction d’un ‘petit' inquisiteur de service, si l’on en juge par cette réaction virulente, immédiate (dans les 7’) :
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Ce commentaire conditionne le bon peuple à l’autocensure sous menace de non-existence. Il recommande un alignement sans faille dans les colonnes de cet organe qui se définit comme : « site d’information français d’actualités indépendant ». A preuve, la censure dite de modération exercée à l’encontre de Laurent Mucchielli et d’autres. Il semble bien, aujourd’hui, que plus aucune discussion ne soit autorisée par les grands donneurs de leçons, défenseurs du nouvel ordre social scientifique !
P-S. Le droit de la caricature d’hommes publics : La caricature constitue une tolérance traditionnelle admise à l'égard de ceux dont la profession ou l'activité permet de présumer de leur part une autorisation passive :
https://www.cairn.info/revue-legicom-1995-4-page-10.htm
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