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Billet de blog 25 janvier 2011

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La SNCF reconnaît son rôle de collaborateur sous le régime national-socialiste - sous la pression des USA pour des contrats...

Enfin, voici un mensonge de l'Histoire de moins en France. La SNCF qui se targuait d'avoir été "résistante" en tant qu'entreprise noble et avait été décorée comme telle par De Gaule pour ce qui a été mythifié sous le terme "bataille du rail", vient de reconnaître par son président qu'elle avait lâchement collaboré avec la dictature national-socialiste. Sous la forte pression américaine, pour obtenir des marchés aux USA et devant des faits évidents, Guillaume Pépy vient de reconnaître enfin les réalités. Il n'y avait que 10% de résistants au sein de la SNCF, c'est-à-dire 90% qui ne l'étaient pas, un peu comme dans tout le pays. Près de 70 ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, la SNCF fait acte de repentance. Guillaume Pepy, son président, a exprimé ce mardi les regrets de la compagnie française pour son rôle dans la déportation de juifs vers les camps d'extermination nazis. Voici ce que déclarait - entre autres - Guillaume Pépy ce jour: 

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Enfin, voici un mensonge de l'Histoire de moins en France.

La SNCF qui se targuait d'avoir été "résistante" en tant qu'entreprise noble et avait été décorée comme telle par De Gaule pour ce qui a été mythifié sous le terme "bataille du rail", vient de reconnaître par son président qu'elle avait lâchement collaboré avec la dictature national-socialiste.

Sous la forte pression américaine, pour obtenir des marchés aux USA et devant des faits évidents, Guillaume Pépy vient de reconnaître enfin les réalités.

Il n'y avait que 10% de résistants au sein de la SNCF, c'est-à-dire 90% qui ne l'étaient pas, un peu comme dans tout le pays.

Près de 70 ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, la SNCF fait acte de repentance. Guillaume Pepy, son président, a exprimé ce mardi les regrets de la compagnie française pour son rôle dans la déportation de juifs vers les camps d'extermination nazis.

Voici ce que déclarait - entre autres - Guillaume Pépy ce jour:

«La SNCF a été un rouage de la machine nazie d'extermination», a-t-il déclaré lors d'une cérémonie à Bobigny (Seine-Saint-Denis).

«Je veux dire aujourd'hui la profonde douleur et les regrets de la SNCF pour les conséquences des actes de la SNCF de l'époque. Je m'incline devant les victimes, les survivants, les enfants de déportés et devant la souffrance qui vit encore», a-t-il ajouté.



"Je vous fais confiance, pour qu'on sache ce qui s'est passé", a déclaré Simone Veil. Se disant "particulièrement heureuse" et très émue", elle a relevé que la SNCF "n'a pas toujours été parfaite", mais souligné que le plus important était de diffuser la mémoire des faits.

Il en a fallu du temps, plus de 70 ans, pour reconnaître les réalités...

Ce n'est qu'un début, il donne espoir que le pays commence à se regarder tel qu'il est et non tel que l'Etat l'a enseigné pendant des décennies, au mépris des textes et des faits historiques.

J'avais mentionné cette reconnaissance de responsabilité dans un commentaire à cet article

France Culture avait présenté samedi 22 janvier une émission encore podcastable intitulée "Des excuses marchandes?" Je vous recommande d'écouter ou de podcaster cette émission tant qu'il en est encore temps.

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