C' est en tout cas ce que je subis depuis un certain temps. Je ne le mets pas en lien direct avec la thématique du harcèlement en réseau, sans éléments de preuve pouvant l'y rattacher. Pour autant, je reste persuadée qu'une limite dans les attaques et insultes dont une femme fait "normalement" (et c'est horrible d'employer ce terme car un tel traitement est anormal) a été franchie depuis longtemps en ce qui me concerne.
On peut ne pas plaire à tout le monde. On peut même être jugée sur la simple base des on-dits, ou sur l'apparence physique par les plus idiots d'entre eux, c'est leur droit le plus absolu.
Etre menacée en revanche, lorsque je vais simplement faire les courses avec mes enfants (besoin primaire: se nourrir, et secondaire: sentir un petit peu d'air sur ma peau libre), est INACCEPTABLE.
Dans les enregistrements que je vais publier, j'explique dans la version vidéo, la situation qui est la mienne: les menaces implicites d'enfermement ne reposant sur aucun faits, en dehors de toute procédures légales devant nécessairement aviser et consulter la personne concernée par la procédure avant toute décision administrative ou judiciaire.
Hors, j'ai des raisons de penser que les choses ne se derouleront pas à la regulière, mais de façon frauduleuse comme cela peut être parfois le cas.
Je l'exprime donc dans cette vidéo:
Peu de temps après, j'arrive devant le supermarché où je croise une bande de mecs, d' âge moyen à mûr, qui semblent très agités à mon approche. Lorsque je passe devant eux, l'un d'entre eux hurlent: "CREVE" à très haute et intelligible voix dans ma direction. Cela se passe à 2'59.
(Enregistrement à venir- Impossibilité technique de le telecharger ici)
Lorsque je me tourne et lui demande si c'est moi que c'est adressé, je n'ai ni affirmation, ni infirmation. Juste un demi-sourire goguenard avant qu'il ne me tourne le dos.
Autant vous dire que même s'il ne s'agit que de pathétiques tentatives d'intimidation, cela reste inquiétant que je ne puisse sortir sans être confrontée à une animosité manifeste, et sans fondement. Je pense avoir le droit de circuler dans le même espace public que ces personnes sans subir leurs "humeurs".
Si c'est ma tête qui ne leur revient pas...qu'ils regardent ailleurs. La réciproque est vraie, et je ne m'autorise ni remarques deplacees ni menaces.
Et il y'a malheureusement une culture de l'omerta, et une dynamique locale et malsaine de groupe, qui contraignent les victimes au silence (sous peine dans certains coins, de représailles), en galvanisant les auteurs de ces mefaits puisque l'impunité EST la règle.