Lettre ouverte au defenseur des droits:
Je vous remercie pour l'opportunité que vous me donnez d'exposer mon dossier.
Je crains qu' une procédure faite a mon insu et visant à reduire mes libertes individuelles, et in fine recuperer la garde de ma plus jeune fille dont je suis la seule responsable legale.
J' ai ecrit au TGI de Bobigny, et au Tribunal d'instance d'Aulnay sous bois, afin de verifier qu'aucune procedure à ce jour n etait lancé à mon encontre, et donc à mon insu car je n ai reçu aucune convocation, ou document officiel.
En depit des recommandés envoyés et reçus par ces administrations, je n ai pas eu de retours.
J'evolue dans un contexte assez délétère, et je dois faire preuve de la plus grande vigilance afin de preserver l'equilibre de ma cellule familiale, composée de mes 3 enfants.
Ces derniers sont des enfants epanouis et heureux, ayant de bons resultats scolaires.
Les enfants n'ont aucun souci. La dimension du droit des enfants que vous evoquiez, n est pas celle par laquelle, il faut aborder ce dossier.
C est moi qui suis visee.
INSTRUMENTALISATION DES INSTITUTIONS
Mes peurs reposent sur des faits avérés.
J 'ai ete victime en 2014 d'un grave abus perpétré par un établissement public français.
La France est en principe un etat de droit où il existe des règles visant à prevenir tout abus ou instrumentalisation de certains pouvoirs administratifs ou judiciaires.
J ai pourtant ete victime en 2014 d'une tentative d'internement abusif.
J'accompagnais mon ex-conjoint à un rendez-vous qu'il avait pris pour lui. Il a vu le medecin...je ne sais pas ce qu'il lui a dit, mais c 'est moi que ce dernier a voulu garder.
Alors que:
- j avais un discours coherent et posé
- que je ne représentais une menace ni pour moi, ni pour autrui
- qu'ils n'avaient pas de certificat medical me concernant, et que je n'ai aucun antécédent psychiatrique
- meme si la demande émanait, sournoisement de cet ex, nous n'etions pas mariés et ne vivions pas ensemble.
J'ai ete tres choquée par cet episode qui s'est déroulé dans un etablissement public français, et je l'ai fait remonté à une association.
D'après cet ex-conjoint, que je soupconne etre a l'origine de cette demarche, le medecin qui ne m'a jamais consulté a conclu (sur quelles bases???) des hallucinations auditives, car j' expliquais faire l'objet d'insultes quant a ma representation physique, sur la voie publique.
Aujourd'hui séparée de cet ex-conjoint, je crains que la menace d' enfermement arbitraire soit a nouveau presente, en raison d'un contexte tres deletere.
Une tentative d'enfermement arbitraire: sans avis medical, sans audience ni rien, sans motif medical valable...Ce n est pas normal dans une democratie.
Or,cela s'est deja produit et est susceptible de se répéter.
Cette tentative ne reposait sur aucun motif serieux, par ailleurs. J ai pu produire, a posteriori, un PV d'huissier attestant de la réalité de ces insultes, qui ne sont nullement des "hallucinations auditives".
Vous trouverez également un certificat medical attestant de ma bonne santé physique et mentale.
Je reste assez choquée par ce que j'ai pu vivre en 2014, et je crains en effet, evoluant dans un climat assez délétère, que cela se reproduise.
Je vous remercie pour l'accueil que vous ferez à ce signalement, et pour vos conseils sur la suite qu'il convient de donner à ce dossier, dont les faits sont plutôt graves, avec un risque élevé de nouvelle atteinte à mes droits.
Bien cordialement,
Eugénie LOBE
- PV d'huissier attestant de la réalité de ces insultes qui ne sont pas des hallucinations auditives
- mails contradictoires de mon ex-conjoint, relatif à cet episode dans un etablissement public francais.