Ca peut aussi être considérée comme une forme d’expérience de Milgram, à grande échelle et « dématérialisée », en cela que l’individu ciblée tout comme "les pions" ne sont pas forcément dans des espaces clos. De plus, dans l’expérience sociale qu’est le harcèlement en réseau, il n’y a pas de limitation de temps. J’ai vu des personnes ciblées depuis 20, 30 voire 40 ans. Et ceux que l’on ne voit pas ne sont plus là pour en témoigner…
Quant aux "pions", les personnes qui y participent en harcelant pour différents motifs les personnes ciblées, la plupart d'entre eux, sont eux-mêmes manipulés et n’ont pas une vue d’ensemble de la situation que seule la victime peut apprécier. Leur action de harcèlement étant mutualisée, ils n'ont qu'une vision parcellaire de ce que la victime vit vraiment.
Les actions de harcèlement sont multiples :
- Cyberharcelement
- Harcèlement moral
- Harcèlement de rue
- Harcèlement scolaire ou en situation professionnelle
- Harcèlement électromagnétiques Etc….
Les méthodes utilisées sont celles de sociopathes et psychopathes, comme ceux définis dans le livre de Marie-France Hirigoyen :
- Encerclement/enfermement de la cible
- Isolement de la cible
- Dénigrement de la cible via des messages négatifs répétés sur le mode de la PNL
- Inversion des valeurs rendant leurs valeurs dépravées comme celles acceptables
- Muselage de la cible
- Atteinte à l’intégrité morale et physique de la cible
- Viol de son intimité et dépersonnalisation
- Surveillance continuelle
- Deni de justice et de service
- Calomnie et campagne de dénigrement
- Précarisation et paupérisation de la cible, Ect…..
Donc le harcèlement en réseau est une meta-structure, sur laquelle reposent ces différents leviers exposes plus haut. Il est construit pour « punir » une cible qui ne peut l’être par un autre biais (dans un tribunal régulier, la justice aurait donné raison à la cible par exemple), dans le plus grand des secrets.
Pour parfaitement fonctionner, le harcèlement en réseau jouit de complicités institutionnelles. Cela ne signifie pas que les institutions dans leur ensemble (justice, police, corps médical et en particulier psychiatrique, institutions étatiques….) sont corrompues. Loin de là, car ils n’opéreraient pas en secret si cela était le cas. Mais chacun de ces milieux est bien évidement infiltrés, ce qui explique la relative impunité des auteurs de ce crime mutualisé et l’omerta qui règne sur ce sujet.
Qu’est-ce que le harcèlement dans le harcèlement ?
C’est lorsque, par un effet de mise en abîme, l’un de ces sous-réseaux se développe au point de devenir, en quelque sorte, lui-même un organe mère. Ils ont la particularité d’instituer un harcèlement encore plus serré que celui qui avait été initialement prévu. Plus le réseau est proche (famille, amis, voisins) et plus il est efficace puisqu’il vous connait parfaitement.
Je vais vous donner un exemple pour que cela vous parle :
Afin d’évacuer une cible récalcitrante vers le circuit psychiatrique ou carcéral, et s’emparer par la même occasion de ses biens (le plus souvent déjà sous controle), un groupe de personnes suffisamment proche de vous et particulièrement malintentionné, peut organiser ce qu’on appelle, dans le milieu des individus ciblés, un « chantier ».
Un « chantier » est la mise en place, de façon artificielle et frauduleuse, des éléments visant votre perte et jetant un discrédit définitif sur vous.
Cela peut se traduire, après observation minutieuse de votre rythme et habitude de vie, par le fait de vous faire endosser un crime ou délit que vous n’avez pas commis. Ce cercle proche ayant accès à votre univers peut créer, la dynamique de groupe aidant, aussi bien les preuves que profiter, connaissant votre emploi du temps, de l’absence d’alibi à un instant T. Le mobile suivra…
Autre exemple :
En échangeant avec une spécialiste de la santé, j ai compris qu il était très facile de contourner les gardes-fous (désolée pour l involontaire jeu de mots) du système en matière d hospitalisation sous contrainte.
Il suffit pour cela qu une personne se faisant passer pour vous, fasse une crise dans un lieu public (centre commercial/rue) et que des gens fassent venir les secours (pompiers ou autre),
Que ces derniers la mènent aux urgences et que la simulatrice soit si douée qu on la conduisent, in fine, en psychiatrie.
L hospitalisation à domicile ou de jour n étant pas contre-indiquée, cela n entraîne pas un trop grand désagrément pour la personne qui prend votre place.
L autre entrée dans le circuit psy peut aussi se faire à la demande de la personne "concernée".
De toute façon, cette personne "concernée" n assumera pas les pots casses, c est votre identité usurpée qui devra les supporter sur ses épaules à vie:
- le dossier médical entaché à vie de cet épisode
- une réduction des libertés individuelles
- là possibilité de vous voir retirer la garde de vos enfants ou la voir restreindre. ..
Cette spécialiste de santé à aussi évoqué la territorialisation au niveau de l hospitalisation, ce qui devrait normalement desserrer l étau. ..sauf si cet obstacle est contourne avec l adresse d un pote ou membre du réseau.
Tant qu'il y'a "vraisemblance", ça passe. Pas besoin de s’embarrasser de la vérité. ..
Ce qu'il faut retenir, et ça rend nos démarches de sensibilisation d'autant plus dangereuses, c'est le grand déséquilibre qu'il y'a entre les personnes ciblées et cette Deus ex-machina, car en face de nos petits stylos, de notre isolement et de notre paupérisation orchestrée, ce n'est pas qu'une mutualisation du crime qu'on trouve, mais aussi une mutualisation des ressources, aussi bien humaines, financières que matérielles.
L'inégal combat probablement perdu d'avance, d'un David contre une centaine de Goliath.