Lettre ouverte de la mère de Julian Assange
20-12-21
« Il y a cinquante ans, quand j'ai accouché pour la première fois en tant que jeune maman, je pensais qu'il ne pouvait y avoir plus de douleur, mais j'ai vite oublié quand j'ai tenu mon magnifique bébé dans mes bras. Je l'ai appelé Julian.
Maintenant je réalise que j'avais tort. Il y a une plus grande douleur.
La douleur incessante d'être la mère d'un journaliste primé, qui a eu le courage de publier la vérité sur les crimes gouvernementaux de haut niveau et la corruption.
La douleur de voir mon fils, qui a essayé de publier des vérités importantes, entaché dans le monde entier.
La douleur de voir mon fils, qui a risqué sa vie pour dénoncer l'injustice, inculpé et privé du droit à un procès équitable, encore et encore.
La douleur de voir un enfant en bonne santé se détériorer lentement parce qu'on lui a refusé les soins médicaux et sanitaires adéquats en années et en années de prison.
L'angoisse de voir mon fils subir de cruelles tortures psychologiques, dans une tentative de briser son immense esprit.
Le cauchemar constant qu'il soit extradé vers les États-Unis puis passer le reste de ses jours enterré vivant en isolement total.
La peur constante que la CIA puisse réaliser ses plans pour le tuer.
La vague de tristesse quand j'ai vu son corps fragile tomber épuisé par un mini AVC lors de la dernière audience, à cause du stress chronique.
Beaucoup de gens ont été traumatisés en voyant une superpuissance vindicative qui utilise ses ressources illimitées pour intimider et détruire un individu sans défense.
Je tiens à remercier tous les citoyens honnêtes et solidaires qui protestent globalement contre la brutale persécution politique dont Julian a souffert.
Continuez à élever la voix à vos politiciens jusqu'à ce que ce soit la seule chose que vous entendrez.
Sa vie est entre vos mains." REENVOYER, MULTIPLIER INFINIMENT
Christine Ann Assange