Passeurs d'Hospitalité, 13 février 2017
Il y a eu, tant pour la maire de Calais que pour les représentant-e-s de l’État, les No Border, présentés comme de dangereux activistes d’ultragauche semant le désordre et la désolation par tout le Calaisis, argument utilisé comme justification à des arrêtés préfectoraux pris au nom de l’état d’urgence (relire à ce titre les considérant de l’arrêté instituant « une zone de protection » en vue de la destruction du bidonville de Calais, véritable morceau d’anthologie). Le ridicule ne tuant pas cet épouvantail semblait pouvoir durer toujours, mais l’absence de concrétisation de cette terrible menace devait commencer à devenir gênante.
Alors, la municipalité s’attaque maintenant au nouveau démon, le Secours catholique. Après les poursuites engagées contre les « squatteurs », principalement des mineurs, s’abritant autour de l’accueil de jour géré par cette association, On a le blocage des douches.
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