Libération - Yann Moix, 21 janvier 2018
On attendait Bonaparte, arrive Tartuffe.
On attendait Bonaparte, arrive Lapalisse.
On attendait Bonaparte, arrive Pinocchio.
Faites, monsieur le Président,
avant que l’avenir n’ait honte de vous,
ce qui est en votre pouvoir
pour que plus un seul de ces jeunes
qui ne possèdent rien d’autre que leur vie
ne soit jamais plus violenté par la République sur le sol de la nation.
Mettez un terme à l’ignominie.
La décision est difficile à prendre ?