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Libye : Des conditions de détention abjectes pour les migrants et demandeurs d’asile

L’UE et l’Italie sont aussi responsables et devraient soumettre leur coopération à certaines conditions -

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Human Rights Watch - 21 janvier 2019

Libye : Détention abusive de migrants © HumanRightsWatchFR / yt

(Bruxelles) –  La politique migratoire de l’Union européenne contribue au cycle d’abus subis par les migrants détenus en Libye, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Le soutien apporté par l’UE et l’Italie aux gardes-côtes libyens est un facteur important contribuant à leur interception de migrants et de demandeurs d’asile, qui sont ensuite placés en détention en Libye de façon arbitraire et abusive.

Le rapport de 70 pages, intitulé « ‘No Escape from Hell’: EU Policies Contribute to Abuse of Migrants in Libya » (« Un enfer sans issue : Les politiques européennes contribuent aux abus envers les migrants en Libye »), décrit une surpopulation extrême, des conditions insalubres, une malnutrition et un manque de soins médicaux adéquats. Dans quatre centres de détention officiels situés dans l’ouest de la Libye, Human Rights Watch a également constaté que les gardes commettaient des violences, notamment en frappant et fouettant les personnes. Dans trois centres sur quatre, Human Rights Watch a été témoin de la détention d’enfants, y compris nouveau-nés, dans des conditions extrêmement inappropriées. En 2018, presque 20 % des personnes ayant débarqué en Europe par la mer en venant de Libye étaient des enfants.

« Les migrants et les demandeurs d’asile détenus en Libye, y compris les enfants, sont piégés dans un cauchemar sans fin, et les actions des États européens perpétuent leur détention, au lieu de les évacuer de ces conditions abusives », a déclaré Judith Sunderland, directrice adjointe de la division Europe et Asie centrale à Human Rights Watch. « Les efforts cache-misère visant à améliorer les conditions et à faire sortir certaines personnes de détention ne dégagent pas l’UE de la responsabilité qui lui incombe pour avoir autorisé au départ ce système de détention barbare. » .../...

lire la suite sur le site de HRW

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