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Marche Citoyenne & Solidaire pour les Migrant.e.s à Ham (80)

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migrants02infos -  26 juin 2018

Marche

Citoyenne &

Solidaire  pour les Migrants

Arrivée à Ham (80

Illustration 1
Liberté de mouvement(s) © e.p.

Lundi 25 Juin la marche est bien arrivée dans l’après-midi à la ville de Ham, effectuant ainsi sa 49ème étape de Noyon (60) à Ham (80).

Partie de Vintimille (Italie) le 30 avril, traversant la France du sud au nord depuis, pour arriver à Calais le 7 juillet et Londres le 8 juillet.

Une belle étape très réussie dans une grande solidarité manifestée,  diverses associations d’entraide aux migrant.e.s présentes, de belles personnes rencontrées, de nombreux échanges enrichissants, avec de nombreuses activités diverses organisées: buvette à l’arrivée organisée par la Croix Rouge, acrobate de voltige et musiciens, témoignages divers, dîner, projection de films, une solidarité manifestée vraiment très chaleureuse. Des personnes  de tout horizon de Picardie et même de départements voisins (comme de la Marne) venues à Ham accueillir les marcheurs (60 à 70 marcheurs).

Quelques journalistes de journaux régionaux présents pour couvrir cette étape de la marche, alors que cette marche solidaire citoyenne pour les migrants reste en fait pratiquement pas diffusée par les grands médias.

La marche restera sur Ham aujourd’hui mardi 26 juin, avec d’autres activités organisées pour cette journée. Puis repartira de Ham demain mercredi 27 au matin pour sa 50éme étape de Ham (80) à Saint-Quentin (02), et arrivera à Saint-Quentin dans l’après-midi.

Le durcissement aveugle de notre gouvernement actuel envers l’arrivée des migrants dans notre pays n’est aucunement une solution valide face à la situation actuelle, qui ne va que s’amplifier dans les prochaines années. En effet la Banque Mondiale prévoit que le changement climatique pourrait forcer 143 millions de personnes à partir de chez eux dans les prochaines années, l’Afrique subsaharienne devant être la plus touchée avec 86 millions de migrants potentiels. L’Europe face aux migrants doit mettre en place une véritable politique d’accueil, les migrants à mi-terme étant toujours un réel enrichissement pour leur terre d’accueil.

francetvinfo.fr - franceinfoSandrine Etoa-Andegue, 21 juin 2018

Une étude récente en effet démontre que les migrants ne sont pas un fardeau pour les économies europénnes.

Le travail réalisé par des économistes français démontre qu’une augmentation du flux de migrants permanents à une date donnée produit des effets positifs jusqu’à quatre ans après.

Une étude réalisée par des économistes français et publiée dans le magazine Sciences advences, mercredi 20 juin, démontre que les migrants ne sont pas un fardeau pour les économies européennes. Les trois chercheurs du CNRS, de l’université de Clermont-Auvergne et de Paris-Nanterre se sont appuyés sur les données statistiques de quinze pays de l’Europe de l’Ouest, dont la France. Les chercheurs ont distingué les migrants permanents des demandeurs d’asile, en situation légale le temps de l’instruction de leur demande et considérés comme résidents une fois leur demande acceptée.

Pendant la période étudiée entre 1985 et 2015, l’Europe de l’Ouest a connu une augmentation importante des flux de demandeurs d’asile à la suite des guerres dans les Balkans et à partir de 2011, en lien avec les Printemps arabes et le conflit syrien. Les flux de migrants, notamment intracommunautaires, ont eux augmenté après l’élargissement de l’Union européenne vers l’Est en 2004.

L’étude démontre qu’une augmentation du flux de migrants permanents à une date donnée produit des effets positifs jusqu’à quatre ans après : le PIB par habitant augmente, le taux de chômage diminue et les dépenses publiques supplémentaires sont plus que compensées par l’augmentation des recettes fiscales. Dans le cas des demandeurs d’asile, les économistes n’observent aucun effet négatif. L’impact positif se fait sentir au bout de trois à cinq ans, lorsqu’une partie des demandeurs obtient l’asile et rejoint la catégorie des migrants permanents.

« Il n’y a pas d’impacts négatifs. Les demandeurs d’asile ne font pas augmenter le chômage, ne réduisent pas le PIB par tête et ils ne dégradent pas le solde des finances publiques. Il y a des effets positifs sur les migrations qui sont un petit peu polémiques parce que tout le monde n’y croit pas. Ce qui est intéressant, c’est de voir que cela ne dégrade pas la situation des finances publiques européennes » a expliqué, jeudi 21 juin sur franceinfo, Hippolyte d’Albis, directeur de recherche au CNRS, professeur à l’École d’économie de Paris et co-auteur de l’étude sur l’impact des demandeurs d’asile sur l’économie.

« Trente ans d’accueil de demandeurs d’asile dans les quinze principaux pays d’Europe nous révèlent qu’il n’y a pas eu d’effets négatifs, explique Hippolyte d’Albis. Evidemment il y a un coût, ces personnes vont être logées, parfois recevoir une allocation, mais cet argent va être redistribué dans l’économie. Il ne faut pas voir qu’un côté, nous on a vu le côté des impôts et on a vu que ça se compensait. L’entrée sur le marché du travail, donc la contribution à l’économie va prendre du temps et ce n’est pas efficace. Il vaut mieux investir pour qu’il puisse rapidement intégrer le marché du travail. »

En 2015, un million de personnes ont demandé l’asile dans l’un des pays de l’Union européenne selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, ce qui est un record. Les chercheurs estiment donc qu’il est peu probable que la crise migratoire en cours soit une charge économique pour les économies européennes. Elle pourrait être au contraire une opportunité.

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