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Deux enfants meurent chaque jour noyés dans une vaine tentative de rejoindre l’Europe

Intrigante. Dérangeante. Percutante. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire l’œuvre de Mary Sue, exposée au Festival art, village et paysage, à Amiens, dans les Hauts-de-France.

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L'Union.fr - Marion Bertemes, le 30/07/2017

Une artiste châlonnaise crée l’émoi en Picardie

Intrigante. Dérangeante. Percutante. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire l’œuvre de Mary Sue, exposée au Festival art, village et paysage, à Amiens, dans les Hauts-de-France. D’origine châlonnaise, elle a notamment créé le logo du Petit Catalaunien Illustré, trimestriel publié par l’association de défense du patrimoine Nouvelle Catalaunie.

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Le caoutchouc coloré représente en effet un mémorial «  aussi chatoyant que sinistre  » en hommage aux dizaines de milliers de migrants qui traversent la Méditerranée en quête d’une vie meilleure.

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Audacieuse au risque d’être incomprise : certains habitants d’Amiens et nos collègues du Courrier picard ont d’abord cru qu’il s’agissait d’un acte de vandalisme et que les bouées du relais nautique étaient en perdition au fil de l’eau. Avant de faire marche arrière, se pencher plus attentivement sur le tas de canards, flamants roses et autres animaux de plastique et apprendre que ces 2 300 flotteurs «  rappellent que deux enfants meurent chaque jour noyés dans une vaine tentative de rejoindre l’Europe  ». La Châlonnaise voulait mettre en lumière des «  réalités dérangeantes  »… elle a réussi.

voir l'article complet et des photos de l’œuvre en suivant le lien ci-dessus vers l'article 

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Voir aussi l'arcticle cité : le courrier picard, par Bakhti Zouadle 24/07/2017

«La flotte» n’était pas en perdition sur l’étang de Rivery

L’amoncellement de bouées sur l’étang de Rivery est en fait une œuvre du Festival art, ville et paysage.

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Ici, «  la bouée gonflable, objet à la fois ludique et vital, se change ainsi en témoin d’une actualité tragique, tandis que les frontières des Hortillonnages renvoient à celles du continent européen, en une métaphore cruelle des flux migratoires et de leurs conséquences meurtrières. » Une précision nécessaire qui, souhaitons-le, incitera un maximum de personnes à se rendre sur place pour contempler cette « flotte » si singulière.

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