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Billet de blog 23 juillet 2021

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Liberté ? Egalité ? Fraternité ?

Manifeste sur la liberté et contre le pass sanitaire.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Cela fait longtemps que je ne me manifeste pratiquement plus sur les réseaux sociaux et vu ce que je peux y lire en ce moment, je ne regrette pas ma décision.
Néanmoins, ce qui y circule actuellement me semble effrayant à plusieurs titres tant on détourne les messages/informations. Ces détournements émanant tant des médias que des Ayatollahs « pro-vax » ou « anti-vax ».
Pour être transparent avec toutes et tous :
1 – Je ne suis pas vacciné et je ne le ferai pas car ceci est mon choix 
2 – Je ne suis pas contre la vaccination et chacun est libre de faire ce que bon lui semble, en son âme et conscience.
3 – Je vous invite à cliquer sur les différents liens et lire
Afin de faire gagner du temps à ceux qui ne veulent pas lire jusqu’au bout, je fais partie des (rayez la mention inutile s’il y en a parmi les adjectifs lus ici et là) « connards », « inconscients », « antisémites », « ignares », « incultes », « moutons », « extrémistes », « complotistes », …. qui ont défilé ce samedi 17 juillet pour manifester contre le pass sanitaire.
Parce que oui, il s’agissait d’une marche contre le pass sanitaire et non une marche d’anti-vax.
Une marche avec des personnes de tous bords, des vaccinés et des non-vaccinés, de toutes classes sociales, de toutes obédiences, de toutes ethnies. Une marche où blacks, blancs, beurs étaient réunis, drapeau français à la main, scandant « Liberté », sourire aux lèvres et avec beaucoup de bienveillance. Ce qui faisait la fierté nationale en 1998, lorsque tout le monde s’est retrouvé pour célébrer une coupe du monde de football est aujourd’hui une honte, une aberration. Mais vous vous rendez compte ? Une manifestation orchestrée et organisée par l’extrême-droite !!! Pour ceux qui s’intéressent à l’Histoire, je vous conseille cet excellent documentaire.
« Liberté », mais quelle liberté ? La liberté de pouvoir accéder aux lieux de culture et de loisirs sans discrimination.
Cette liberté, premier mot de la devise de notre nation, inscrite sur le fronton de nos diverses administrations.
« Liberté, Egalité, Fraternité ». Cette devise à laquelle je crois, et qui, il y a quelques années, a fait que je me suis engagé en Franc-Maçonnerie… pour la quitter 2 ans plus tard. 2 années durant lesquelles j’ai pu constater que la Fraternité, n’était qu’illusoire car bien qu’étant une des règles premières, les métaux n’étaient pas laissés à l’entrée du Temple.
Pourquoi je vous parle de cette expérience ? Parce que j’étais encore membre de la Loge lors des attentats de janvier 2015. Et qu’à cette époque, toutes les obédiences maçonniques ont appelé à se joindre à la manifestation des 10 et 11 janvier pour la « liberté d’expression ». Quand je vois ce qu’elle est devenue cette liberté d’expression…
Et aujourd’hui ? Silence radio pour la « liberté de choix », la « liberté de son corps », la « liberté de se cultiver dans les musées », la « liberté de se divertir dans les théâtres, cinémas » …
Ces mêmes obédiences dans lesquelles de nombreux débats portaient sur la fin de vie, la « liberté de pouvoir partir dignement » : le droit à l’euthanasie !
Donc, le droit de mourir dignement mais pas le droit de décider ce que l’on va s’injecter dans le corps ? De toute façon, là encore nos gouvernants ont tranché. Notre corps leur appartient. Euthanasie, niet. C’est un sujet qu’on ne peut pas traiter en période Covid. De toute façon, depuis le début de la crise, y a-t-il d’autres sujets qui existent ? A regarder les journaux papiers ou télé, il semble que non
Alors, un pass sanitaire, mais pour quel motif ? L’intérêt général ? Quel intérêt général ? Celui vendu par nos gouvernants au nom de la « Santé Publique » ?
Donc, ce sont les anti-pass sanitaires et les anti-vax qui sont responsables.
Pas ceux qui ont, je cite pêle-mêle : affirmés que le virus ne viendrait pas en France, que les masques ne servaient à rien, qu’il fallait rester confiné chez soi pour éviter la contamination, puis qu’il fallait se confiner à l’extérieur avec des masques, que le vaccin ne serait jamais obligatoire, … et j’en oublie.
Ah ben non ! J’oubliais un tout petit point. Un gouvernement, qui, grande première dans l’histoire moderne de notre pays, a INTERDIT aux médecins de soigner et de prescrire certains médicaments. Sans trembler des genoux et sans même que le Conseil National de l’Ordre des Médecins n’y voit à redire. Covid ? Allez, un Doliprane et à la maison. Le Doliprane devenant le médicament magique, comme le Nifluril l’était à la grande époque pour ceux qui ont fait leur service militaire (en poudre, en cachet, en suppo, en pommade…)
C’est bien connu, un politique est bien plus à même qu’un médecin, du fait de son cursus, sa connaissance, son expérience, de savoir ce qu’il peut prescrire.
Tant que j’y pense, les médecins…. Très frileux et réticents encore en décembre 2020 sur la vaccination, avec en chef de file le Pr Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à priori pas un tocard (à lire pour les millions de néo-médecins qui assènent sur les réseaux sociaux que l’ARN Messager, on a le recul. Visiblement, ce Professeur ne l’avait pas en décembre), ont pour beaucoup changé leur fusil d’épaule à compter de janvier 2021. Comment expliquer ce revirement ? Le fait que l’Etat les dédouanait de toute responsabilité en cas d’effets secondaires, comme ils l’ont fait pour les labos ? Juste parce qu’on (nous avec nos impôts qui financent la CPAM) leur a promis un dédommagement pour chaque client patient vacciné plus inscription dans un fichier ? Ou simplement parce qu’en un mois, ils ont eu le temps d’avoir les données et le recul suffisants ?
Et donc, pendant que nous, les vilains gaulois réfractaires, souhaitons juste que l’on n’empiète pas sur nos libertés, et que nous puissions encore disposer de notre libre-arbitre, nos gouvernants, au nom de la « Santé Publique », non seulement n’ont créé aucun lit supplémentaire depuis le début de la pandémie, mais pire ils en ont supprimé (1.800 lits supprimés entre 1er janvier 2020 et 31 mars 2021).
Alors, pardonnez-moi, mais devant l’intégralité des mensonges qui nous ont été servis depuis plus d’un an et demi et que dire de toutes les incohérences, oui, j’ai le droit de douter, de me poser des questions.
Les firmes pharmaceutiques ont vendu leurs vaccins en se dédouanant des effets secondaires à venir, je ne dois pas m’interroger ?
Aucune étude sur la génotoxicité ou la cancérogénicité, je ne dois pas m’interroger ? C’est vrai qu’on peut faire une confiance aveugle à ces laboratoires.
Si je prends juste l’exemple de Pfizer, vaccin le plus administré en France, la fiche du produit sur le site de l’Agence Européenne du Médicament, ainsi que sur le site de Pfizer avec révision à Juillet 2021, indique : « Grossesse
Il existe des données limitées sur l’utilisation de COMIRNATY chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire/fœtal, la mise bas ou le développement postnatal (voir rubrique 5.3 du RCP). L’utilisation de COMIRNATY chez la femme enceinte doit être envisagée seulement si les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus. »
Ai-je le droit de m’interroger sur ce qu’on entend par bénéfices et risques potentiels quand on sait que le taux de létalité de la Covid est très bas et quand je vois que pas plus tard que ce mardi 20 juillet, Olivier Véran indique que les femmes enceintes peuvent se faire vacciner dès le premier trimestre de grossesse ?
Si je ne me trompe pas, et les déclarations politiques d’il y a quelques mois le confirment, il fallait vacciner les personnes fragiles pour désengorger les hôpitaux et libérer les lits de réanimation, l’immunité collective et les gestes barrières faisant le reste.
Si j’entends le discours de nos dirigeants, le pass sanitaire est impératif pour lutter contre la Covid et notamment le variant Delta qui se propage à vitesse grand V 
Pardon, mais le variant Delta était déjà là au 1er mai 2021 et n’a fait que se propager depuis et les épidémiologistes avaient bien alertés sur le fait qu’il deviendrait majoritaire. Pourtant, le gouvernement a déconfiné au 9 juin, fin du port du masque obligatoire en extérieur le 17 juin, fin des limites de jauge au 30 juin. Puis-je me demander pourquoi en pleine expansion d’un variant, on lève les restrictions, qu’on redonne un « goût de liberté » aux français pour, moins d’un mois plus tard, leur asséner le coup de massue et les menacer, comme on menace son enfant (si tu ne manges pas ta soupe, tu iras au coin), de les priver de culture et loisirs s’ils ne vont pas se faire vacciner ?
Pourtant, oui, le taux de contamination repart à la hausse, mais les hospitalisations sont à la baisse !!! (+18.000 nouveaux cas au 20/07…. Mais hospitalisations en baisse. Cf. données. Quand on lit la note « Point d’attention : depuis le 17/10/2020, le nombre de cas confirmés inclut le nombre de cas confirmés par tests RT-PCR issus de la base de données SI-DEP et le nombre de cas confirmés par test antigénique issus de Contact Covid. », on peut aussi en conclure que même si les contaminations repartent à la hausse, les annonces du 12/07 font qu’à l’approche du 21/07, il est normal d’avoir plus de tests PCR effectués pour l’obtention d’un pass-sanitaire). Il s’agit juste d’un peu de bon sens et de logique mathématique.
Encore quelques chiffres. Ce midi, le Premier Ministre annonce que 96% des 18.000 cas Covid de ce mardi 20/07 ne sont pas vaccinés. Mais avoir des informations exactes sur le nombre de lits fermés sur l’année précédente, il faut attendre environ 10 mois (cf. dernier paragraphe). 
Enfin, comment trouver du sens dans ces décisions politiques qui n’ont rien de sanitaires ?
Je fais un trajet Provins-Paris tous les jours de la semaine pour aller travailler (durée 1h25), avec une grande proximité avec les autres voyageurs : pas besoin de pass sanitaire
J’enchaine avec 40 minutes de métro derrière : pas besoin de pass sanitaire
Je prends le train pour aller à Lille (1h de transport en TGV, pas de proximité avec les autres voyageurs) : il me faut un pass sanitaire. Pourtant le 02/07… 
Je m’assois sur un banc public pour discuter avec des amis, on fume une cigarette ou on boit une canette : pas besoin de pass sanitaire
Je m’installe en terrasse d’un café ou restaurant avec ces mêmes amis : besoin d’un pass sanitaire (en plein air, alors qu’à partir d’aujourd’hui, je peux aller sans pass sanitaire, suer sang et eau dans une salle de sport fermée et regroupant moins de 50 personnes 
Je veux accéder à centre commercial de plus de 20.000 m² : besoin d’un pass sanitaire
Je veux juste accéder à l’hypermarché/supermarché dans ce centre commercial : pas besoin de pass sanitaire (en passant par le toit ?)
La pire de toute étant celle-ci : campagne vaccinale à la rentrée pour tous les enfants à partir de 12 ans, parce que vous comprenez, ils peuvent contaminer papa/maman, papy/mamie (qui doivent déjà être vaccinés) MAIS… pas de vaccination obligatoire pour les enseignants car la population qu’ils côtoient n’est pas à risque.
Et si je lis entre les lignes, dois-je en conclure qu’aujourd’hui, le masque et les gestes barrières sont inutiles et ne protègent pas ? C’est à croire puisqu’il a été annoncé que dans les lieux où le pass sanitaire sera imposé, le port du masque ne sera plus obligatoire à compter de ce 21 juillet et sera à la discrétion des préfets et/ou des exploitants/organisateurs.
Alors désolé, mais je cherche encore une logique dans ce comique de l’absurde devant lequel les Monty Python, maîtres du genre, font bien pâle figure !  
Oui, je me pose des questions. Quand en plus de 18 mois de crise, que ce soit les politiques, les médias, les médecins de plateau télé (souvent des généralistes, urgentistes qui semblent en savoir plus que les épidémiologistes eux-mêmes. Après tout, c’est vrai que travaillant dans le secteur bancaire, même si c’est au niveau de l’informatique, j’ai toute légitimité pour parler de placements financiers, crédits, …). Je disais : Quand en 18 mois de crise, tous ces personnages ont tellement fait la girouette (parfois plusieurs fois dans la même semaine) qu’on aurait pu les utiliser en éolienne, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait défiance et perte de confiance. 
A ce propos, nos chers élus, qui se doivent de montrer l’exemple… Quelques députés ont souhaité voter un amendement pour que l’application du pass sanitaire soit élargie à l’Assemblée Nationale. Que nenni a décrété son Président, Richard Ferrand. Ce qui est bon pour les torchons, ne l’est pas pour les serviettes. Egalité ?
La liberté est un droit constitutionnel, et je regrette de lire ici et là, les messages moralisateurs de certains auteurs, directeurs d’hôpitaux, que je sais être Francs-Maçons, qui cautionnent les dernières décisions gouvernementales et qui raillent ceux qui osent s’opposer, non au vaccin mais au pass sanitaire ! Fraternité ?
N'est-ce pas Martin Luther King qui disait « Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes » ?
Parce que oui, il est injuste d’interdire l’accès à certains lieux sous conditions « médicales » quand des alternatives existent (port du masque et gestes barrières notamment). Il y aurait encore tant à dire, juste en s’appuyant sur de multiples sources (études, papiers, conférences de presse, vidéos, …). Mais je me suis déjà bien trop exprimé. Désolé pour le désordre dans la prose, les fautes d’orthographe.
Je m’en retourne dans mon antre, poursuivre un combat (oui, il paraît que nous sommes en guerre) que mes convictions me semblent juste, et continuer de me poser des questions en observant une société, qu’un gouvernement ayant bien compris que l’union faisant la force a réussi à diviser pour mieux régner.

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