Encore très récemment, Onfray se réclame des girondins, tout en se disant de gauche ou libertaire.
Depuis le temps, pourtant, Onfray doit certainement savoir ce qu'étaient les girondins: des républicains de la même trempe que les jacobins, qu'il exècre, à raison.
La différence entre les girondins et les jacobins était d'échelle: les jacobins voulaient centraliser au niveau national (ce pourquoi ils ont rejoint le centre, terroriste au pouvoir, ce qui donnera la monarchie napoléonienne), tandis que les girondins voulaient se diviser le pays en centralisant de la même manière mais au niveau des régions, tout autant autoritairement que les jacobins, et même pires, comme les girondins étaient encore plus ANTI-fédéralistes que les jacobins (sauf que, les jacobins au pouvoir ont pu accuser les girondins de "fédéralisme", le nouveau gros-mot républicain, remplaçant le gros-mot "démocrate", anobli en son contraire jusqu'à encore de nos jours).
Bref, Onfray est de "gauche libertaire" de type Les Républicains, les plus proches des idées girondines.
Six mois plus tard: Ça continue, Onfray, "plein d'émotion pour les paysans", en remet une couche sur les Girondins, tout en affirmant que, rien à redire, la police fait bien son travail quand elle éborgne les gilets jaunes. Onfray contre le jacobinisme, mais d'accord avec sa police...
Onfray est invité, à critiquer le roy et sa politique tout en protégeant son pouvoir: un bouffon triste, un "bobo parisien" à matraque et LBD tout en émotion pour le pauvre peuple.
Bref, Onfray est un vrai Girondin, un bourge Iznogoud envieux du pouvoir centralisé.