Demandons la destitution du Président de la République !
Article 15 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ».
1/ Le Président Emmanuel Macron est, de par sa fonction, le gardien de la Constitution.
Tout porte à croire que le Président n’a pas veillé à l’application du principe de précaution, qui confiait à l’ETAT, il y a 15 ans la mission de préparer la France à une pandémie telle que le COVID-19. Il n’a donc pas été le gardien de la Constitution et il peut à ce seul titre être jugé aujourd’hui par la Haute Cour.
Il y a déjà 15 ans le Parlement et le Sénat réunis en Congrès inscrivaient dans la Constitution la Charte de l’environnement, installant de fait le principe de précaution (art.5) au niveau le plus élevé de la hiérarchie des normes juridiques. Initialement prévu pour l’environnement il a été étendu à la santé.
« Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage".
Le Président devait vérifier dès sa prise de fonction en mai 2017, il y a trois ans ! que toutes les actions découlant de l’application du principe de précaution étaient bien effectives.
Le Sénateur Francis Giraud, avait présenté, en 2006, un projet de Loi au titre prémonitoire « Loi relative à la préparation du système de santé à des menaces sanitaires de grande ampleur », adopté en mars 2007, qui prévoyait, entre autres, la création constitution d’un stock permanent d’un milliard 250 millions de masques, des blouses, des respirateurs et bien d’autres vaccins et équipements géré par un établissement public autonome : l’EPRUS.
L’OMS avait rédigé et communiqué à tous les pays membres en 2005 un rapport de préparation à une pandémie de grippe, applicable à toute pandémie.
La mission de nos gouvernants ne consistait pas seulement à acheter, et à assurer la logistique des fournitures nécessaires pour affronter une pandémie, mais à construire des stratégies de défense :
-Élaborer et mettre à jour périodiquement des plans nationaux en collaboration étroite avec les partenaires concernés, notamment ceux situés en dehors du secteur de la santé.
-Veiller à la mise en œuvre des plans et des activités de préparation à tous les échelons des administrations publiques.
-Tester les plans anti-pandémie et se servir des résultats pour améliorer et affiner les plans et la préparation.
La France devait être prête car l’origine des pandémies pouvait être naturelle ou déclenchée par des actes de guerre bactériologique : les gouvernants avaient 15 ans pour faire le nécessaire : nous aurions dû non seulement disposer de tout le matériel nécessaire : masques, gel, tests gants, blouses, respirateurs, lits de réanimation, mais surtout, toute la société aurait dû être préparée à affronter une telle crise. Partout en France, en quelques heures, le dispositif devait pouvoir être actionné dans les aéroports, les postes frontières, les hôpitaux, les écoles, les entreprises, les commerces, de façon que les foyers soient identifiés et circonscrits le plus rapidement possible par des tests et que l’économie ne soit pas paralysée, ou le moins longtemps possible comme l’ont fait un certain nombre de pays : Taiwan, la Corée du Sud, Singapour, la Chine (..), le Vietnam, le Maroc, l’Allemagne ,confirmant la nécessité impérieuse d’agir le plus rapidement et le plus énergiquement possible.
2/ Le Président Emmanuel Macron n’a rien fait de tout cela. Il n’a donc pas été le gardien de la Constitution.
Non seulement il n’a cessé d’encourager le développement de la mondialisation sans jamais veiller à ce que toutes les précautions utiles et nécessaires, pour assurer la sécurité des Français et de la France, soient mises en place sur le plan mondial. Mais bien pire encore, son gouvernement n’a pas procédé aux vérifications indispensables pour s’assurer que le principe de précaution soit bien appliqué en France.
Il a déclaré « la guerre au COVID-19 » seulement le 16 mars 2020, après avoir appelé les Français, la veille, à voter pour les élections municipales en accélérant et en augmentant la propagation du virus soutenu par nos élus tous bords, qui devront aussi rendre compte, à part quelques rares exceptions :
RIEN DE CE QUI AVAIT ETE PREVU PAR LA CONSTITUTION, PAR LES PARLEMENTAIRES, PAR LA LOI, PAR L’OMS N’A ETE RESPECTE : NOUS N’AVIONS MEME PAS DE MASQUES POUR LES SOIGNANTS, LES SECOURISTES, LES PERSONNELS DE SECURITE ET POUR TOUS CEUX QUI AU PERIL DE LEUR VIE ET DE CELLE DE LEURS FAMILLES ONT CONTINUE A SERVIR ET A TRAVAILLER POUR NOUS : CAISSIERES, PHARMACIENS, EBOUEURS, OUVRIERS, AGENTS DE MAITRISE, CADRES, FONCTIONNAIRES.
Les capitaines ont même déserté le navire : La Ministre de la santé a choisi de s’engager dans la campagne électorale au mépris de sa fonction, comme la secrétaire d’état à la santé !
3/ Le Président Emmanuel MACRON parce qu’il n’a pas été le gardien de la constitution a entrainé le Peuple Français dans une crise économique majeure ! les élus n’ont pas réagi !
Lui, (1) comme une trop grande majorité des 600000 élus et des hauts- fonctionnaires de la santé publique de notre pays n’ont pas tenu compte de vous, de vos enfants, de vos parents, de vos amis, de vos relations. Au contraire ils ont exposé le personnel soignant, et toutes ces femmes et ces hommes courageux qui nous ont pris en charge, soigné, accompagné, protégé, qui ont approvisionné et tenue propre la nation au péril de leur vie.
L’exécutif a perdu la confiance du Peuple. Les élus dans leur grande majorité ont perdu notre confiance.
Avant la crise du COVID-19 nous avons tous pu constater que la démocratie était le fait de la rue dans un climat de violence insupportable. Aucun plan de relance ne fonctionnera en France tant que la démocratie ne sera pas rétablie, au moins apaisée. Aucun sacrifice ne pourra être demandé au Peuple de la part d’un exécutif qui a perdu toute sa crédibilité : Or il faudra en demander !
Tous les clignotants sont au rouge comme en 1789 : une dette insupportable, un système présidentiel transformé en « monarchie parlementaire » décadente, insolente, violente, négligente et incompétente. Notre pays se retrouve avec une dette abyssale, un pays divisé, face à une crise économique gravissime dans un environnement hostile : des grandes puissances rêvent de croquer la France, ce pays arrogant et fier, donneur de leçons, incapable de se gérer autrement qu’en empruntant et en perdant son indépendance depuis des décennies.
4/ Le pays peut s’embraser si nous n’agissons pas :
Nous devons envoyer un signal fort à tous nos élus, pour mettre fin à l’impunité, en demandant la mise en exécution de la procédure de destitution du président de la République : il a failli à sa mission de gardien de la Constitution. Il a perdu notre confiance. Il ne peut plus diriger notre Pays !
Le peuple a droit de demander des comptes selon l’Article 15 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ».
Pour prononcer la destitution du président, le Parlement doit être réuni en Haute Cour, présidée par le président de l’Assemblée nationale.
Mais avant cela, la proposition de destitution doit passer par une procédure lourde : une proposition de résolution portant constitution de la Haute cour doit être signée par au moins 58 députés, avant d’être étudiée par le bureau de l’Assemblée (qui doit se prononcer sur sa recevabilité, passer devant la Commission des lois, et enfin être inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée sous 15 jours, avant d’être votée. Une fois ces étapes franchies et le Parlement réuni en haute cour pour se prononcer sur une éventuelle destitution, le vote se fait à bulletins secrets et à la majorité des deux tiers, dans un délai d’un mois après sa constitution en Haute Cour. Le président peut alors être entendu par la Haute Cour.
Nous pouvons demander la procédure de destitution en signant des pétitions et la demandant à nos députés, que nous pouvons joindre par courriel !
Ce sera un signal fort à destination tous les élus sans exception. Ils se croient, pour beaucoup, au-dessus des lois et ne nous respectent pas. Ils veulent le pouvoir, pour eux, pas pour servir mais pour se servir. Ils sont trop nombreux à avoir demandé le scandaleux maintien du vote aux élections municipales le 14 Mars en nous mettant sciemment en danger, pour de petits calculs politiques ! Ces élections pouvaient très facilement être reportées : c’est un exemple parmi tant d’autres ! Les élus ne nous respectent pas ! Il faut leur envoyer un signal fort ! La France est le pays au monde qui a le plus d’élus par habitant, et malgré cela notre pays est terrassé par un simple petit virus !
Que la vérité soit établie. Et nous ferons de même plus tard pour tous les élus qui nous trahissent au lieu de nous servir ! l’impunité doit cesser ! Ils veulent le pouvoir qu’ils assument les responsabilités !
Nous allons rentrer dans une zone à hauts risques. La destitution ne déstabilisera pas le plus le pouvoir que de laisser en place cet exécutif défaillant qui a menti à la France.
Cette équipe est totalement décrédibilisée. De toutes façons le mal est fait : La crise coute déjà 230 milliards de dettes supplémentaires, et on peut s’attendre à 500 milliards, car l'Etat qui n'a pas respecté le principe de précaution depuis 15 ans, applique, pour la sortie de crise, le principe de sur-précaution de façon infantilisante. Avec des masques, et des gestes barrières nous pouvons, et nous devons reprendre impérativement nos activités, sinon le pays va sombrer.
Nous devons repartir sur des bases nouvelles. La France est à terre. Si le président est destitué il sera remplacé par le président du Sénat, qui lui aussi devra répondre de ses manquements, notamment d’avoir poussé le Président à maintenir les élections municipales. Mais sa mission reste prévue dans la constitution limitée à l’organisation de nouvelles élections présidentielles et la destitution du président le motivera à accomplir son devoir vis à vis des Français, sinon il sera jugé, lui aussi.
Nous demanderons aux candidats d’abord et avant tout d’être capables de rassembler les Français car nous ne pourrons pas redresser le pays si nous continuons ces clivages politiques absurdes que nous subissons depuis plus de quarante ans et qui plongent la France dans le chaos.
Le combat n’est plus entre la gauche et la droite. Le combat doit être concentré contre toute forme division, contre les extrêmes, contre toute forme de violence et contre les puissances extérieures qui, sinon, prendront le contrôle d’une France rongée par la crise économique et par la guerre civile. Si l’Europe, complétement absente et inefficace pendant cette crise, sauf sur les garanties qu’elle offre sur les emprunts, ne veut pas se transformer radicalement, elle devra réduire sa voilure et ne se concentrer que sur le marché commun, et la monnaie commune. Si elle prétend faire plus qu’elle se donne d’abord la mission de protéger les Européens face une mondialisation anarchique et criminelle.
La révolution voulait l’abolition des privilèges. Faisons cesser l’impunité de ces élus, de ces gouvernants, qui se comportent comme les méprisables courtisans du roi Louis XVI. Si le président est destitué il y a suffisamment de compétences et d’intelligence en France pour que l’Etat puisse fonctionner en attendant la fin de la procédure. L’Etat fonctionnera d’autant mieux qu’il se saura observé par le Peuple.
Si nos élus ne sont pas capables de s’entendre pour mettre ne place un gouvernement d’union nationale nous ne survivrons pas, eux non plus. Si nous restons indifférents, si nous n’agissons pas, sans violence, en respectant la démocratie, ne nous plaignons pas de notre sort si cette violence réapparait dans notre pays, à notre porte ! Après la Révolution ne l’oublions jamais il y a eu la Terreur !
Prenez soin de vous, car vos élus ne l’ont pas fait, et ils ne le feront pas si vous ne leur demandez pas !
Nous sommes fautifs, nous avons fait confiance aveuglement !
François FERNEY, simple citoyen.
(1) Les prédécesseurs d’Emmanuel Macron ont failli, mais le premier devoir d’un président, en prenant ses fonctions est de vérifier si l’Etat respecte la Constitution. Dans le cas contraire il doit prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’elle soit respectée. Rien n’empêche le Président de citer ses prédécesseurs qui nous coutent 6,5 millions d’Euros par an !