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Billet de blog 13 mai 2024

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Outreau, Saint-Omer : petites coquilles judiciaires (suite)

J’ai dit, j’ai écrit ma désapprobation face aux virulentes attaques subies par la cour d’assises du Palais-de-Calais suite au verdict du 2 juillet 2004 n’accordant « que » sept acquittements dans le dossier Delay et autres.

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Ceci étant clairement posé, après être retombé un peu par hasard sur la liste de questions soumise au président Monier, à ses deux assesseurs et aux neuf jurés, je me suis moi-même interrogé : s'il n’y avait pas eu possibilité de faire appel pour les condamnés qui clamaient leur innocence (en application de la loi Guigou du 15 juin 2000), un pourvoi en cassation aurait-il pu aboutir ? La réponse est oui, sans discussion.  

Je vous invite à vous reporter à ma précédente publication, et à lire les questions n° 1 et 7, avec les réponses manuscrites, et à les comparer avec les questions n° 21 et 29, avec les réponses tamponnées. 

 Ensuite, effectuez la même opération avec les questions et réponses n° 602 et 604. 

En clair, Thierry Delay a été déclaré tantôt non coupable, tantôt coupable de viols sur ses enfants Dimitri et Jonathan. Et Aurélie Grenon a imposé à la fille de son conjoint la vue de scènes à caractère sexuel – « en direct » ou via des cassettes pornographiques – sur le territoire belge… mais sur la même page, on nous dit que non.

 Dans une lettre à la marquise de Courseul en date du 17 janvier 1839, le comte Benjamin de Raynouard a écrit : « tout jugement comporte des obscurités et des imperfections[1]… » « Tout jugement », sans doute non… Mais un certain nombre d’entre eux, assurément.

[1] Cité par Philippe Aziz, Les grandes énigmes judiciaires Tome premier, Genève, éditions Idégraf, 1977, p. 7.

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