09/10/2019 21:14
Par Handleypage
A signaler un formidable bouquin qui aurait pu porter exactement le même titre que l'article de Martine Orange, mais qui s'appelle " Le nucléaire, c'est fini", de La Parisienne libérée, publié dernièrement aux éditions de La Fabrique. C'est remarquablement écrit, très documenté et convaincant. Les explications sur le coût d'une catastrophe type fusion du coeur d'un ou de plusieurs réacteurs, et de la façon dont les pouvoirs publics envisagent l'évacuation des populations exposées aux radiations ne sont pas piquées des hannetons, et font véritablement froid dans le dos. Lecture recommandée.
11/10/2019 14:08
Par Faunus en réponse au commentaire de Handleypage le 09/10/2019 21:14
Il est vrai, qu' aujourd'hui, c'est les anti-nucléaires qui ont de l'audience en France ce qui n'était pas le cas en 1973. Bernard Laponche, par exemple, ancien permanent du SPEA/CFDT au CEA, avait du mal, dans les années 70, à ce faire entendre. Aujourd'hui il paraît beaucoup plus sollicité par les journalistes… Qu'est-ce qui a donc changé depuis 1973 ? Pourquoi le lobbying, pro-nucléaire hier, est-il devenu anti-nucléaire aujourd'hui ? Bien sûr il y a eu, depuis, Tchernobyl et Fukushima à l'étranger, mais en France ? En 1973, la France était encore politiquement Gaullienne et aujourd'hui elle est politiquement néolibérale - Macron nationalise le nucléaire EDF et privatise le reste - … Ceci ne pourrait-il pas expliquer cela ? Si c'est le cas ne pourrait-on pas dire, alors, que les anti-nucléaires d'aujourd'hui sont les "idiots utiles" du néolibéralisme ?