"Professeur d'économie à l'université de Strasbourg, et signataire du manifeste des «économistes atterrés», Michel Dévoluy reste un fédéraliste convaincu. Dans un livre qu'il vient de publier sur l'euro (La Documentation française, 2011), il plaide pour un «fédéralisme économique et social», loin de «l'ornière idéologique actuelle»
Le socialiste Liêm Hoang Ngoc y croit lui aussi, et en rajoute une couche: «L'erreur serait de considérer que l'électorat de gauche, qui a voté 'non' en 2005 en France (au référendum sur le traité constitutionnel - ndlr), est souverainiste. Le 'non' socialiste était un 'non' fédéraliste.»"
(cf: <<L'Europe se dispute sur "un saut fédéral"- Ludovic Lamant 20/10/2011>>
L'électorat du NON de gauche, en 2005, était peut-être, dans sa majorité, d'aspiration fédéraliste mais il ne le restera que si la gauche, par hypothèse demain au pouvoir en France, arrive à convaincre les autres gouvernements européens qu'on ne peut pas demander aux peuples des Etats riches de l'U.E., élevés en modèle vertu, de payer pour des Etats prétendument moins vertueux , sans faire d'abord supporter le coût de cette solidarité financière à la population des enrichis de L'U.E.