En hommage à l'Oiseleur, qui a quitté son îl(e) lit mais nous laissa son lied,
un bouquet d'oiseaux dont le nom fleurit.
Nous y metrrons, qu'il se dépêche, le pic épeiche
l'hirondelle de la fenêtre la cheminée, le pivert s'agace le corbeau lui l'est
La bergeronnette nous grise le troglodyte mignon
L'accenteur mouchet le roitelet huppé
Le rouge-gorge, oui, le merle noir aussi la grive musicienne, la grive draine, mésange à longue queue, mésange bleue ou charbonniére ou noire
La sittelle torchepot, celle-là on l'adore, comme le grimpereau
et le pinson des arbres, chardonneret élégant.
Le verdier lit, surtout dans les Corbières, le tarin des aulnes et le bouvreuil pivoine,
mais reste le moineau.
L'étourneau sansonnet roupille, j'ai pas pu m'empêcher, mais il sait les vers, le geai des chênes et la pie bavarde toujours avec le merle moqueur
sous l'oeil sagace on vous dit, et noir de la corneille du choucas des tours et détours
Sûr qu'ils sont là-bas, près du rhein, et veillent sur les (f)leurs d'un qui est tombé mais dont restent les éclats.