'Toute lumière, comme toute limite, passe par les yeux : tant la clarté, au foyer clos, des songes, que l'étamine obtuse des lanternes.
Vecteur infaillible de l'homme au rat quand cette voix jamais refoulée, basse comme l'absence, répète : "Tu n'échapperas pas. Tu es parmi nous."
Fourche couchée, perfection de la mélancolie.
Successives enveloppes ! Du corps levant au jour désintégré, des blanches ténèbres au mortier hasardeux, nous restons constamment encerclés, avec l'énergie de rompre.
L'eau de ma terre s'écoulerait mieux si elle allait au pas."
René Char. Le Nu perdu"
Char rené ! L'assaut est imminent, de qui distribuait des baffes aux cafés de Montparnasse, Coupole confondue, du quai Conti les éminences et ceux qui soupiraient après une gloriole maladive. Nous y sommes, les impétrants s'empêtrent, la mesquinerie s'étale aux terrasses du Flore ou des Deux Magots (celui de gauche et celui de droite) et la germination germine, sous terre, toujours, mais c'est aujourd'hui underground.
Paix sous la bruine aux âmes de bonne volonté, discrètes, secrètes même, pour qui ne sait pas descendre jusqu'à l'heur des humbles : celles et ceux qui, un geste après l'autre, mettent des couleurs aux joues des enfants qui...
pleurent ? (Lou Reed : "Berlin")
Que le pet foireux du Grand Mammamouchi empeste les faux penseurs qui ne dansent même pas, sous les sunlights.
Sinon, on peut aussi lire et relire "Les hauts-quartiers", de Paul Gadenne.